Parc des Princes : le PSG reste «attentif aux déclarations» des candidats à la Mairie de Paris, mais...

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Le club s’est (un peu) exprimé dans un communiqué après l’interview du candidat PS à la Mairie de Paris Emmanuel Grégoire à L’Équipe au sujet de la vente du Parc des Princes.

«Le PSG doit continuer d’écrire son histoire à Paris». Signé Emmanuel Grégoire, candidat PS à la Mairie de Paris, qui s’exprimait mardi dans les colonnes de L’Équipe  au sujet du Parc des Princes. Rien de très étonnant. Tous les prétendants à l’Hôtel de Ville en diraient autant… Ce qui était plus surprenant en revanche, c’était de lire que l’ancien premier adjoint d’Anne Hidalgo (2018-24) est prêt à ouvrir la porte à une vente du Parc au PSG, qui en a fait une condition sine qua non pour rester. Le lauréat de la dernière Ligue des champions n’a toutefois pas été spécialement ému par ces mots.

Rappel des faits. Face au refus de l’actuelle locataire de l’Hôtel de ville de se soumettre à leur volonté au sujet de la vente du Parc des Princes, les dirigeants parisiens ont pris le parti, depuis de longs mois, de chercher un nouveau lieu de vie où construire un nouveau stade. «C’est fini maintenant, on veut bouger du Parc des Princes», avait par exemple martelé Nasser Al-Khelaïfi en février 2024. Dernièrement, ils ont ciblé Massy et Poissy, les deux sites «finalistes». Ce sera soit l’un, soit l’autre. Décision attendue «à horizon de l’automne 2026», après de nombreuses études de toutes sortes. C’est-à-dire après les prochaines municipales, en mars. Sauf que jusqu’ici, aucun politique n’avait mordu à l’hameçon. Personne pour parler de vente.

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Jusqu’à mardi. «Maire, la vente est une option que je proposerai au Conseil de Paris», a déclaré Emmanuel Grégoire dans cette fameuse interview. Au Paris Saint-Germain, on se veut méfiant, et surtout concentré sur les projets de nouveau stade, rappelant sur tous les tons sur le projet Massy/Poissy est sur les rails. «Notre projet de donner une nouvelle dimension à notre enceinte sportive exige, par son ampleur et sa complexité, un cadre institutionnel stabilisé et un calendrier de travail sérieux et méthodique», explicite le club dans un communiqué transmis au Figaro et à plusieurs rédactions mercredi.

Notre responsabilité est d’assurer l’avenir du Paris Saint-Germain dans un cadre clair, réaliste et durable.

Communiqué du PSG

Et de poursuivre : «C’est la démarche que nous suivons aujourd’hui à Massy et à Poissy, où des moyens importants ont été engagés par le Club et nos partenaires locaux pour étudier ces sites. Ces études se poursuivent avec rigueur et elles restent notre priorité. C’est la raison pour laquelle le Club n’est pas en mesure de commenter davantage des éléments qui sont aujourd’hui présentés comme des options par différents candidats. Notre responsabilité est d’assurer l’avenir du Paris Saint-Germain dans un cadre clair, réaliste et durable», explique-t-on. Notons qu’à date, Emmanuel Grégoire est le seul candidat à s’être exprimé en faveur d’une potentielle vente du Parc.

Toujours est-il que le Paris Saint-Germain entend continuer à travailler sur ses deux pistes actuelles. Comme le veut l’expression, les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Même si le Parc est l’un des stades les plus rémunérateurs d’Europe, malgré sa capacité relativement limitée (48.000 places) et des infrastructures vieillissantes, les Rouge et Bleu ne veulent pas laisser passer le train. Ils estiment en effet qu’ils ont besoin de générer plus de revenus afin de suivre le rythme de leurs rivaux à l’échelle européenne du point de vue économique. Une question «de vie ou de mort», dixit «NAK».

«Notre ambition est de nous développer pour rester compétitifrésumait dernièrement le DG du club, Victoriano Melero, au Le Figaro . Pour cela, il faut augmenter les revenus. Et pour ce qui concerne les hospitalités et la billetterie, on a atteint un plafond au Parc. Il nous faut augmenter la capacité du stade. Cela nécessite des investissements très lourds. L’une des conditions est donc d’être propriétaire du stade. Comme le Parc n’est plus à vendre, on regarde autour de Paris. Nous avons besoin d’un stade plus grand pour accompagner notre croissance. L’objectif est d’augmenter nos revenus en billetterie et en hospitalités, mais aussi d’offrir aux fans l’expérience du futur, qui doit être à la hauteur de leur engagement et des exigences des prochaines décennies».

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Ouverture ?

Paris tourné vers Massy et Poissy ? Oui. C’est clair, c’est net. Le communiqué s’achève toutefois de manière à ouvrir des hypothèses : «Le Club est toutefois attentif aux différentes déclarations qui émergent dans le cadre de la campagne des municipales. Ces prises de parole témoignent d’une dynamique réelle autour de notre projet et traduisent également un intérêt fort pour l’avenir du Paris Saint-Germain». En clair : les mots et les bonnes intentions, c’est bien, mais les actes, c’est mieux. Après l’élection, il sera toujours temps de juger sur pièce du côté de la Factory... En 2013, les champions d’Europe ont renouvelé leur bail au Parc, leur berceau historique, jusqu’en 2044.

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