
Vivons-nous une « crise de l’attention » ? La recherche bouscule les idées reçues : avec les pratiques liées au numérique, nos cerveaux, notamment ceux des jeunes, peuvent approcher la surchauffe, mais l’impact n’est ni dramatique, ni irréversible.
Accélérer les messages vocaux du groupe WhatsApp familial ou les films en streaming, zapper les vidéos trop longues sur les réseaux sociaux, renoncer à lire un « pavé » de deux paragraphes… Qui n’a pas cherché à maximiser son temps sur les écrans ? Aujourd’hui, pour nos cerveaux sursollicités, plus c’est court, mieux c’est.
De quoi nous rendre incapable de fixer notre attention plus de quelques secondes ? La science s’est penchée sur le phénomène, et le bilan est assorti de nombreuses nuances.




