C’est un non ferme pour « The Predator ». Alors que de nombreuses rumeurs faisaient état d’un possible retour de Francis Ngannou pour un combat contre Jon Jones à l’UFC Maison Blanche le 14 juin prochain, le patron de l’organisation Dana White a complètement fermé la porte à un come-back du champion des poids lourds.
« Il n’y avait rien qui me rendait plus heureux que de balancer ce type au putain de PFL (ligue américaine d’arts martiaux mixtes, NDLR), a-t-il assuré, interrogé dans une émission du podcast TheMacLife diffusée jeudi. Je plains l’organisation qui le récupère. Si on laisse des combattants partir, c’est pour de bonnes raisons. Je n’ai pas envie d’être associé à des types que je n’aime pas et que je ne considère pas comme des gens bien. »
Une relation très détériorée
À l’annonce de l’organisation de l’événement, prévu pour célébrer le 250e anniversaire des États-Unis et les 80 ans de Donald Trump, Francis Ngannou, en fin de contrat avec le PFL, s’était emballé à l’idée de combattre la légende Jon Jones. « Le plus grand combat de l’histoire ne peut avoir lieu qu’entre Jon Jones et moi », avait notamment lancé l’ancien champion de 39 ans qui avait quitté l’UFC en 2023 pour se lancer dans la boxe.
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Mais l’état de sa relation, plus que détériorée avec Dana White, qu’il avait notamment traité de « tyran » il y a quelques années, aura eu raison de sa présence. Le sulfureux homme d’affaires américain, qui avait de son côté qualifié le Camerounais de « sale type », avait aussi accusé le combattant de l’avoir agressé physiquement après sa défaite contre Stipe Miocic en 2018.
La rancœur reste vive entre Dana White et Francis Ngannou, qui ne fera donc pas son retour dans une cage de MMA à Washington, plus d’un an après son dernier combat et sa victoire par KO face au Brésilien Renan Ferreira.




