Pékin Express : Nathalie, gagnante avec sa fille Charlotte, révèle s'être dès le début de l'aventure

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INTERVIEW. Nathalie et Charlotte ont remporté Pékin Express, La Route des glaces, ce vendredi 19 décembre 2025 sur M6. Mais cette 21e saison du jeu d'aventures s'est déroulée dans la douleur pour la maman belge, blessée d'être le premier trek.

La 21e saison de Pékin Express s'est achevée sur la victoire de Nathalie et Charlotte, ce vendredi 19 décembre 2025 sur M6. La mère et la fille volcaniques ont réussi à dérober plus de 30 000 € à leurs adversaires Lyçaona et Marianne lors des sprints intermédiaires et sont arrivées quelques minutes avant elles lors du grand sprint final de cette édition baptisée La Route des glaces. Et cette victoire, qui leur permet de remporter 80 650 €, est d'autant plus savoureuse pour les Belges qu'elle s'est faite dans la douleur pour Nathalie, blessée très tôt dans l'aventure. La maman protectrice a ensuite eu plusieurs mésaventures tout au long de la compétition, comme elle le révèle à Télé-Loisirs.

Charlotte gagnante de Pékin Express, La route des glaces : "On ne le dit pas à la télé mais à chaque étape, maman se blesse quelque chose"

Télé-Loisirs : Comment avez-vous vécu les étapes de cette finale, notamment quand il fallait s’immerger dans l’eau gelée ?
Nathalie
: Il fait froid à l'extérieur et l'eau est encore plus froide. Charlotte me mettait un stress supplémentaire, donc je ne pouvais pas prendre mon temps. J'avais peur de l'après, des réactions de mon corps. Je sors de l'eau complètement tétanisée, je n'arrivais plus à respirer. On s'en fiche à ce moment-là de toutes les caméras autour de nous, c'est horrible. C'était dur de se remettre dans la course mais j'avais mon coach à côté de moi. Tu n'as même pas le temps de faire une pause ou de te reprendre.
Charlotte : Pour moi le plus dur à ce moment-là, c'est qu'on est frigorifiées et qu'on met nos pieds dans 10 centimètres de neige. Mes pieds brûlaient...

Vous avez eu pas mal de galères pendant cette aventure. Je pense aux trails tapis, aux 3h30 passées à trouver un logement... Qu’est-ce qui vous a fait tenir dans ces moments-là ?
N
: C'était très difficile à chaque fois qu'on nous annonçait un trek. Moi j'avais des crampes au ventre parce que c'était vraiment très physique. Il fallait gérer le trek, le froid, l'effort...
C : Ce qui nous a fait tenir, c'était se rendre compte qu'on y arrivait à deux malgré les difficultés. C'est vrai que maman, on ne le dit pas à la télé, mais elle est blessée depuis le début, depuis le premier trek avec la boule de neige. Elle s'est fait une élongation des jambes et elle tient le coup au mental. C'est vrai que souvent je la motive à ne pas baisser les bras. On se complémente, je l'encourage et elle me montre qu'elle est capable donc c'est ça qui nous fait tenir. Chaque étape, elle se blesse quelque chose : elle se fêle les côtes quand elle tombe de la motocross en quart de finale, sur les tapis elle a les doigts en sang... On se dit qu'on ne doit rien lâcher, autant continuer.

Nathalie blessée dans Pékin Express, La route des glaces : "Je suis rentrée cassée de partout mais on ne le montre pas malheureusement"

Quels genres de blessures avez-vous eues ?
N
: J'ai eu deux côtes fêlées lors de l'accident à moto. J'ai réveillé une certaine douleur il y a deux jours donc je sens que ce n'est pas encore guéri malgré des mois et des mois. On est parties au mois de mars et j'ai toujours mal, je suis rentrée cassée de partout mais ça, on ne le montre pas malheureusement. Je suis blessée depuis le premier trek, l'élongation des jambes, puis les côtes, puis les doigts... Ce sont de petits incidents mais ils sont quand même très douloureux. J'avais ma boule en main, je marchais dans la neige et ma jambe s'est enfoncée dans la neige et l'autre aussi donc je ne pouvais pas lâcher la boule de neige. Au moment où je tire ma jambe de la neige ça a été douloureux...
C : Maman n'est pas sportive, elle n'a pas l'habitude. Avec un sac à dos de 15-20 kilos, plus une boule de neige et marcher trois kilomètres, à la longue elle s’est élonguée les jambes.
N : Le tapis est rêche, je mettais des gants mais je me suis râpé les doigts et un moment ils sont en sang. On le voit plus loin, j'ai des sparadraps de partout.

Charlotte, vous parliez de vos sacs qui faisaient 15-20 kg. Vous avez regretté de les avoir trop chargés ?
C'est vrai qu'on a pas mal chargé. C’était des conditions un peu extrêmes donc on a pris tout en double, en triple : les vêtements thermiques, les écharpes, les bonnets, les chaussettes... Très rapidement, on vidait les sacs chez l'habitant. On donnait tout ce qu'on pouvait, j'ai même donné mon pyjama Mickey que j'adorais à une habitante. J'ai donné du maquillage. On vidait notre sac au maximum et ça permettait de leur faire plaisir aussi.

Nathalie, on sent que vous vous êtes tout de même trouvé une véritable âme de combattante lors de cette aventure…
Oui franchement ! Après je n'ai jamais rien abandonné dans ma vie, je suis toujours allée au bout des choses, dans tout. Je me suis trouvé des facultés incroyables, je ne pensais jamais que je pourrais un jour réussir Pékin Express. C'était le rêve de ma fille donc je me suis vraiment donnée à fond.

Vous couviez un peu trop Charlotte, qu’en est-il aujourd’hui ?
N
: Je trouve que je fais beaucoup d'efforts, je la lâche. J'ai confiance en Charlotte mais en tant que maman on pense toujours aux dangers donc on les protège. Le jour où elle sera maman elle comprendra. J'ai l'impression qu'aujourd'hui je suis moins oppressante, même si elle n'a pas l'air d'accord avec moi (rires).

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L'article parle de...

Maé Castellet

Depuis le petit village de la Loire (5000 habitants) où j’ai grandi, aux plateaux de télévision parisiens, j’ai toujours eu cette soif de découverte et de rencontres. Le petit écran m’a très vite offert une ouverture sur le monde, la possibilité de voir d’autres manières de penser, de s’habiller, de parler. C’était s’évader et se connecter aux autres en même temps. Je me souviens des premières saisons de la Star Academy que je suivais avec ma maman, de Fort Boyard ou de Qui veut gagner des millions ?, que je regardais quand j’étais chez mes grands-parents, puis plus tard, des goûters d’adolescente devant Secret Story, Les Anges de la télé-réalité ou encore Hollywood Girls que je débriefais dès le lendemain avec mes copines. Depuis, j’ai eu l’occasion de voir Nikos en vrai, d’interviewer La Voix, de rencontrer Jean-Pierre Foucault et j’ai même le numéro de Shauna Sand, la fameuse Geny G qui portait le programme de feu NRJ12. À chaque rencontre, je repense à la petite fille qui a grandi loin de tout cela et qui n’aurait jamais imaginé vivre autant d’aventures grâce à son métier. Mais avant d’arriver à Télé-Loisirs, j’ai un peu navigué. J’ai fait un stage de fin d’études pendant quatre mois en Nouvelle-Zélande pour un journal d'expatriés et surtout, j’ai fait mes armes en Presse quotidienne régionale (PQR), la meilleure formation qu’il soit, selon moi, pour un journaliste. À Lyon, Bourg-en-Bresse et Saint-Étienne, j’ai corrigé des centaines de pages pour le canard du lendemain quand j’étais secrétaire de rédaction, j’ai suivi en direct des procès, traité des tas de faits-divers, rencontré François Hollande, discuté avec les commerçants du coin, fait des micros-trottoirs et mis en avant des revendications. Même si j’aimais profondément ce que je faisais, j’avais besoin de me tourner vers ce qui me correspond le plus : le divertissement. Aujourd’hui, sur Télé-Loisirs, je vous parle avec passion de L’amour est dans le pré, Pékin Express, Top Chef, Miss France, la Star Academy et bien d’autres programmes qui vous font vibrer tout autant que moi !

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