
Publié le 15/12/2025 à 11:24
Il y a dix jours, Hinaupoko Devèze a été élue Miss France 2026 parmi 30 prétendantes à la couronne. La Tahitienne a candidaté avec son prénom polynésien et non son prénom français. Explications.
La vie d'Hinaupoko Devèze a basculé sur la scène du Zénith d'Amiens le 6 décembre dernier. La jeune femme de 23 ans a été sacrée Miss France 2026 devant 6,7 millions de téléspectateurs et succède ainsi à Angélique Angarni-Filopon. Grande favorite avant même le début de l'élection présentée par Jean-Pierre Foucault, Miss Tahiti a su faire la différence parmi les 30 Miss régionales de cette promotion. Longtemps complexée par sa grande taille, comme elle l'avait confiée avant son sacre à Télé-Loisirs, partenaire du concours, Hinaupoko Devèze prend une belle revanche avec ce titre tant convoité.
Depuis son élection, la nouvelle Miss France enchaîne les plateaux de télévision et a notamment dû s'exprimer sur la polémique qui a touché le concours cette année et mené à la destitution de Miss Provence et Miss Aquitaine. Hinaupoko Devèze est également en couverture de Télé-Loisirs cette semaine, sorti en kiosque ce lundi et incite les lecteurs à l'appeler "Hina", diminutif de son prénom polynésien. Mais saviez-vous que Miss France 2026 a en réalité un autre prénom qu'elle utilise d'ordinaire en métropole ? La native de Papeete est issue d'un métissage franco-marquisien et a pour premier prénom Céline.
Hinaupoko Devèze, Miss France 2026 : "Par fierté et reconnaissance de nos racines, on utilise notre prénom polynésien quand on est à Tahiti"
Avant de s'envoler pour la Martinique lors du voyage de préparation à Miss France, la candidate confiait à Télé-Loisirs avoir participé à un clip de rap sous son identité française. "Je l’ai fait avec mon prénom français qui est Céline, c’est commun que les Polynésiens aient un prénom français et un polynésien. Par fierté et reconnaissance de nos racines, on utilise notre prénom polynésien quand on est à Tahiti", expliquait-elle alors.
C'est donc tout naturellement qu'elle s'est présentée sous le prénom Hinaupoko pour défendre Tahiti au concours Miss France, comme elle le confirme à nos confrères de Télé Star. "En tant que Miss Tahiti, cela avait plus de sens pour moi de me présenter sous mon nom polynésien. Pour Miss France, j'ai décidé de le garder, même si je me doutais que ça serait plus compliqué à prononcer", note la reine de beauté.
L'article parle de...
Depuis le petit village de la Loire (5000 habitants) où j’ai grandi, aux plateaux de télévision parisiens, j’ai toujours eu cette soif de découverte et de rencontres. Le petit écran m’a très vite offert une ouverture sur le monde, la possibilité de voir d’autres manières de penser, de s’habiller, de parler. C’était s’évader et se connecter aux autres en même temps. Je me souviens des premières saisons de la Star Academy que je suivais avec ma maman, de Fort Boyard ou de Qui veut gagner des millions ?, que je regardais quand j’étais chez mes grands-parents, puis plus tard, des goûters d’adolescente devant Secret Story, Les Anges de la télé-réalité ou encore Hollywood Girls que je débriefais dès le lendemain avec mes copines. Depuis, j’ai eu l’occasion de voir Nikos en vrai, d’interviewer La Voix, de rencontrer Jean-Pierre Foucault et j’ai même le numéro de Shauna Sand, la fameuse Geny G qui portait le programme de feu NRJ12. À chaque rencontre, je repense à la petite fille qui a grandi loin de tout cela et qui n’aurait jamais imaginé vivre autant d’aventures grâce à son métier. Mais avant d’arriver à Télé-Loisirs, j’ai un peu navigué. J’ai fait un stage de fin d’études pendant quatre mois en Nouvelle-Zélande pour un journal d'expatriés et surtout, j’ai fait mes armes en Presse quotidienne régionale (PQR), la meilleure formation qu’il soit, selon moi, pour un journaliste. À Lyon, Bourg-en-Bresse et Saint-Étienne, j’ai corrigé des centaines de pages pour le canard du lendemain quand j’étais secrétaire de rédaction, j’ai suivi en direct des procès, traité des tas de faits-divers, rencontré François Hollande, discuté avec les commerçants du coin, fait des micros-trottoirs et mis en avant des revendications. Même si j’aimais profondément ce que je faisais, j’avais besoin de me tourner vers ce qui me correspond le plus : le divertissement. Aujourd’hui, sur Télé-Loisirs, je vous parle avec passion de L’amour est dans le pré, Pékin Express, Top Chef, Miss France, la Star Academy et bien d’autres programmes qui vous font vibrer tout autant que moi !
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