PSG-Flamengo : une finale de Coupe intercontinentale pour terminer 2025 en apothéose

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Les champions d’Europe parisiens défient le club brésilien de Flamengo ce mercredi (18h, M6 et beIN SPORTS), au Qatar, en finale de la Coupe intercontinentale.

«Je suis un peu préoccupé», avouait récemment Luis Enrique. Le coach parisien évoquait ainsi le «bruit» qu’il peut y avoir autour de son équipe et la pluie de trophées individuels depuis le sacre en Ligue des champions, fin mai. En clair, trop d’éloges, tue l’éloge. Pour continuer à écrire l’histoire et viser les plus hauts honneurs dans toutes les compétitions, «il faut être concentré», ajoutait le technicien espagnol de 55 ans. Or, tout ce bruit peut nuire à la concentration. Vivement 2026, doit-il se dire, quand le Paris Saint-Germain mettra derrière lui ses exploits de 2025, ses cinq titres, le Ballon d’or et tout le reste. En attendant, c’est encore un peu le moment de profiter.

Les Parisiens affrontent le club carioca de Flamengo ce mercredi (18h, M6 et beIN SPORTS), à Al-Rayyan (Qatar), en finale de la Coupe intercontinentale. Ils ont gagné ce droit en remportant la Ligue des champions au printemps, comme les Brésiliens ont remporté la Copa Libertadores en novembre.

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Lesquels Brésiliens ont, eux, dû éliminer tour à tour les Mexicains de Cruz Azul (2-1) et les Égyptiens du Pyramids FC (2-0) pour se hisser en finale. Une équipe qui a battu les futurs champions du monde de Chelsea l’été dernier (3-1), à la Coupe du monde des clubs, avant de chuter avec les honneurs face au Bayern Munich (2-4). «Je pense que ce sera une finale passionnante, une grande finale, car les deux équipes ont un style très similaire», devine «Lucho», qui devrait disposer d’un groupe quasi complet ce mercredi, hormis le forfait d’Achraf Hakimi, out depuis plusieurs semaines déjà.

Dans toutes les compétitions, les moments importants vont arriver.

Luis Enrique

Car au-delà du bruit, ce sont surtout les aspects physiques qui ont perturbé la bonne marche du PSG depuis le début de la saison. La fatigue, les blessures en cascade. Enfin le bout du tunnel ? «Qui sait ? C’est impossible de savoir cela... On a montré dans ces quatre derniers mois notre capacité à surmonter différentes situations. Après ce calendrier, je ne peux rien assurer, mais on est contents d’arriver à Noël, les vacances, avoir ce moment pour profiter en famille», souffle l’ancien sélectionneur espagnol, en vue de ce qui sera l’avant-dernier rendez-vous de l’année. Les Rouge et Bleu joueront en effet les amateurs vendéens de Fontenay-le-Comte samedi (21h), à Nantes, en 32es de finale de Coupe de France. «Dans toutes les compétitions, les moments importants vont arriver» en 2026, ajoute Luis Enrique.

En attendant, place à cette Coupe intercontinentale. L’occasion pour le PSG de rejoindre le Barça de Pep Guardiola (2009) et le Bayern (2020) dans la légende. En effet, seuls ces deux clubs ont remporté six trophées sur la même année. Jamais deux sans trois ? Paris a déjà remporté la C1, on l’a dit, mais aussi le Trophée des champions, la Ligue 1, la Coupe de France et la Supercoupe d’Europe. Il reste cette Coupe intercontinentale à prendre.

De Manchester City à Tottenham, en passant par l’Inter

À noter que le PSG aurait pu faire encore mieux que le Barça et le Bayern en remportant la Coupe du monde des clubs cet été. Las, Marquinhos et compagnie avaient cédé en finale. Le match de trop dans une année folle, de la remontada en forme d’acte fondateur contre Manchester City (4-2) à cette victoire tout aussi renversante face à Tottenham (5-3), en passant par les exploits à Liverpool (0-1 ap, 1-4 tab), Arsenal (0-1) et Barcelone (1-2). Le tout sans oublier la démonstration face à l’Inter Milan (5-0), lors d’une finale de Ligue des champions à sens unique, à Munich, le 31 mai. Somptueux. «Après tant d’années, de galères et de combats», dit l’hymne des supporters. C’est exactement ça. Un titre fou, tellement beau et savoureux pour la première année de l’ère post-superstars sur les bords de la Seine. Paris a gagné, Paris a séduit. Une vraie équipe, un sacre pleinement mérité.

«Il n’y a que peu d’occasions de jouer cette finale. On est conscients de l’importance de ce match. C’est beau de jouer la finale de la Coupe intercontinentale, ça représente beaucoup pour nous et on est contents d’être ici», jure Luis Enrique, qui avait déjà joué (et gagné) ce trophée en 2015, lorsqu’il officiait sur le banc du FC Barcelone (2014-17). «Quand vous êtes dans un grand club, c’est toujours important si vous perdez, et quand vous gagnez, ça dépend, sourit-il. Pour le PSG, c’est une opportunité d’écrire l’histoire. C’est très important pour les deux clubs. Ce serait historique pour le nôtre puisque ce serait la première fois, et nous sommes pleinement motivés.»

Marquer l’histoire à Paris, c’était l’objectif de la saison dernière. Continuer à marquer l’histoire, c’est l’objectif de cette saison.

Luis Enrique

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Et de poursuivre : «C’est une motivation très claire. Marquer l’histoire à Paris, c’était l’objectif de la saison dernière. Continuer à marquer l’histoire, c’est l’objectif de cette saison». Cela passe par un succès à Al-Rayyan ce mercredi. D’autant que le champion d’Europe a toujours décroché la timbale sur les 13 dernières éditions - depuis la victoire des Corinthians en 2012 - d’un trophée qui a souvent changé de nom, de formule. Au siècle dernier, il ne concernait par exemple que le champion d’Europe et le lauréat de la Copa Libertadores. Toujours est-il que le PSG a une belle occasion de terminer 2025 en beauté, une année déjà «sensationnelle» dixit Luis Enrique. Pourquoi se priver ?

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