
ENTRETIEN EXCLUSIF - L’ancien footballeur, à l’origine de la libéralisation du marché des transferts, il y a tout juste trente ans, revient sur son douloureux parcours.
Le 15 décembre 1995, coup de tonnerre sur le football. La Cour de justice de la Communauté européenne (CJCE) met un terme au nombre de quotas de joueurs étrangers au sein des clubs limité jusque-là à trois, ouvrant une libéralisation du marché et l’ère du football business en Europe.
Trente ans plus tard, l’ancien espoir belge qui a fait tomber le système après avoir été en conflit avec le club de Liège qui l’empêchait de signer à Dunkerque se livre dans une autobiographie coécrite avec Éric Champel, Mon combat pour la liberté (Éditions Solar). Trois décennies marquées par un manque de reconnaissance d’un sport individualiste et ingrat et une vie semée d’embûches face aux problèmes d’argent, la dépression et les idées noires. L’amertume et le calvaire sont passés et, à 61 ans, le Belge installé à Liège, riant et blagueur, est revenu sur son incroyable parcours.
LE FIGARO. - Jean-Marc, il y a trente ans, vous libériez les footballeurs en leur permettant de jouer où ils le souhaitaient en Europe…

il y a 1 day
2



