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Ursula von der Leyen voudrait parapher ce traité commercial avec l’Amérique latine samedi, lors du sommet du Mercosur à Foz do Iguaçu (Brésil), alors qu’Emmanuel Macron a fait savoir qu’il souhaitait un report de l’examen du texte.
Lors d’une manifestation contre l’accord UE-Mercosur, devant le parlement européen, à Strasbourg, le 24 novembre 2025. Le bras de fer se tend entre Bruxelles et Paris. La Commission européenne a martelé, lundi 15 décembre, son intention de signer l’accord de libre-échange avec le Mercosur dans les jours qui viennent, en dépit des appels de la France à reporter les décisions.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, voudrait parapher ce traité commercial avec l’Amérique latine samedi, lors du sommet du Mercosur à Foz do Iguaçu (Brésil). Mais elle a d’abord besoin de l’aval des Etats européens durant la semaine à Bruxelles. La France, toujours opposée à l’accord en l’état, plaide pour un report du vote en 2026.
« A ce stade, le compte n’y est pas pour protéger les agriculteurs français. Les exigences françaises n’ont pas été remplies », a expliqué l’entourage d’Emmanuel Macron, selon des informations communiquées à l’Agence France-Presse (AFP), dimanche 14 décembre. Le président de la République « a demandé à la présidente de la Commission un report de l’examen de l’accord », a fait savoir son entourage.
Fin de non-recevoir
L’exécutif européen a opposé au président français une fin de non-recevoir lundi matin. « La signature de cet accord revêt aujourd’hui une importance cruciale, tant sur le plan économique que diplomatique et géopolitique », a répliqué la Commission européenne, qui maintient son calendrier. Si Ursula von der Leyen signe le traité samedi, la partie ne sera pas terminée pour autant. Il restera une ultime étape au Parlement européen : l’adoption définitive de l’accord au début de l’année 2026, a priori.
Ce bras de fer lance une semaine qui s’annonçait déjà agitée à Bruxelles. Les syndicats agricoles promettent jusqu’à 10 000 manifestants dans la capitale belge jeudi, en marge d’un sommet européen entre chefs d’Etat et de gouvernement. Les agriculteurs de l’UE restent vent debout contre cet accord de libre-échange avec l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay. L’accord favoriserait les exportations européennes de voitures, de machines, de vins et de spiritueux. En retour, il faciliterait l’entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel ou soja sud-américains, ce qui alarme les filières.
Le report en 2026 réclamé par la France est balayé par d’autres pays. Ardents défenseurs de cet accord commercial, Allemands, Espagnols et Scandinaves veulent relancer leurs exportations, au moment où l’économie européenne souffre de la concurrence chinoise et des taxes douanières des Etats-Unis. La France pourra difficilement bloquer ce traité qui n’a besoin que d’une majorité qualifiée pour être adopté. L’Italie, qui a soufflé le chaud et le froid, pourrait jouer les arbitres.
Scrutin serré
Avant le vote des Vingt-Sept, un autre scrutin est attendu dès ce mardi, au Parlement européen. A Strasbourg, les eurodéputés se penchent sur les mesures de « sauvegarde » destinées à rassurer les agriculteurs et convaincre la France. Avec ce dispositif, l’Union européenne promet un « suivi renforcé » des produits les plus sensibles tels que la viande bovine, la volaille, le riz, le miel, les œufs, l’ail, l’éthanol et le sucre, et une intervention en cas de déstabilisation du marché. Les Etats européens ont déjà approuvé cette clause de sauvegarde, mais le Parlement européen pourrait encore la consolider.
Autre signal pour tenter de convaincre Paris, la Commission européenne a annoncé la semaine dernière le renforcement de ses contrôles sur les importations agricoles, afin de s’assurer qu’elles respectent les normes européennes. Bruxelles promet également de mettre à jour ses règles sur les traces de pesticides dans les produits importés, afin d’éviter que des substances interdites en Europe entrent sur le continent par le biais des importations.
Le Monde avec AFP
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