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L’utilisation de la généalogie génétique, encore interdite en France, a permis de remonter jusqu’au suspect. En 2015, l’enquête n’avait pas permis d’identifier le coupable malgré la découverte d’un ADN sur la scène du crime.

Un homme de 28 ans, soupçonné d’avoir commis un viol en 2015 à Poitiers et identifié grâce à la généalogie génétique, a été mis en examen et écroué jeudi 11 décembre, a annoncé à l’Agence France-Presse (AFP) le pôle « cold cases » du parquet de Nanterre.

« Cet homme, mineur au moment des faits, a reconnu en être l’auteur, a précisé le parquet dans un communiqué. Il a été mis en examen des chefs de tentative de meurtre accompagnée ou suivie d’un autre crime et de viol. Il a été placé en détention provisoire. » L’homme mis en cause encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Les faits pour lesquels il est poursuivi se sont déroulés le 23 juin 2015. La victime, qui courait le long d’une rivière, avait alors été attaquée au tournevis, étranglée et violée. L’enquête n’avait pas permis d’identifier le coupable malgré la découverte d’un ADN sur la scène du crime inconnu du fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg). Le dossier avait fini par être repris par le pôle des crimes sériels ou non élucidés (PCSNE), dit pôle « cold cases », à Nanterre.

Une avancée grâce à la généalogie génétique

« Courant juin 2025, la juge d’instruction du PCSNE adressait une commission rogatoire internationale aux Etats-Unis d’Amérique aux fins de comparaison de l’extrait ADN masculin inconnu avec les bases de données disponibles dans le pays », a détaillé le parquet de Nanterre. Ces sites proposant des tests de généalogie génétique sont interdits en France.

« Les analyses réalisées dans le respect de la législation américaine, révélaient des correspondances génétiques avec des individus susceptibles d’être des ascendants de l’auteur des faits », a poursuivi le ministère public.

Les investigations menées par les enquêteurs français ont conduit au suspect, qui a été placé en garde à vue mardi. Les analyses génétiques réalisées durant la garde à vue ont confirmé que son profil ADN correspondait à l’empreinte inconnue retrouvée sur les lieux du crime.

A la fin de 2022, Bruno L., surnommé le « Prédateur des bois » pour avoir enlevé, emmené dans la forêt et violé cinq adolescentes entre 1998 et 2008, avait été arrêté grâce à cette technique avec l’appui du FBI, une première en France. Il s’était suicidé en prison alors qu’il était en détention provisoire après avoir reconnu les faits.

Le Monde avec AFP

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