INTERVIEW. Margot a gagné la saison 14 du Meilleur pâtissier. À ses côtés jusqu'au bout de la finale, Sébastien et Victoria. Celle-ci a su faire preuve d'une grande constance, en témoignent ses quatre tabliers bleus. Elle raconte son aventure dans le concours de M6 à Télé-Loisirs.
Le jury de la quatorzième saison du Meilleur Pâtissier a livré son verdict jeudi 11 décembre 2025, au terme d’une finale riche en émotions. Pour cette ultime participation de Mercotte aux côtés de Cyril Lignac et Laetitia Milot, famille, proches et chefs invités avaient fait le déplacement afin de lui rendre hommage dans une touchante séquence. L’autrice, figure historique du programme, reviendra d’ailleurs dès le jeudi 17 décembre dans le spin-off Le Meilleur pâtissier : Qui sera plus fort que le grimoire de Mercotte ?. Au terme de l’épreuve finale, le binôme gourmand, pour sa dernière, a finalement couronné Margot, sacrée grande gagnante de cette édition 2025. Finaliste, Victoria, elle, a tout de même cumulé quatre tabliers bleus. Cheffe de rayon et mère de famille, la candidate a toujours trouvé comment mettre en avant sa région, l'Alsace. Elle a toujours su orchestrer un doux mélange de tradition et d'audace. Auprès de Télé-Loisirs, elle évoque son parcours dans le fameux concours pâtissier.
"Je ne me suis pas inscrite" : Comment Victoria s'est-elle retrouvée dans Le Meilleur pâtissier 2025
Télé-Loisirs : À l’origine, qu’est-ce qui t’a motivée à t’inscrire au Meilleur Pâtissier ?
Victoria : Je ne me suis pas inscrite ! Juste avant Noël, j’ai reçu un message sur Instagram où j'avais déjà pas mal d'abonnés, de la part de Camille, qui a ensuite été notre "nounou" sur l’aventure. Elle m’a dit qu’elle préparait le casting du Meilleur Pâtissier et m’a demandé si on pouvait s’appeler. Au début, je n’étais pas certaine que ce soit vrai, avec tous les messages qu’on reçoit sur les réseaux sociaux… Mais on a beaucoup ri au téléphone et elle m’a proposé de passer les différentes étapes du casting. J’ai accepté et je me suis retrouvée à Paris en janvier pour les deux phases.
Depuis combien de temps pâtissez-vous ?
Depuis longtemps. Ma grand-mère était pâtissière mais elle est décédée quand j’avais 14 ans. Elle ne m’a pas transmis la technique, mais l’envie. J’ai vraiment commencé en emménageant chez moi, puis lorsque j’ai eu mon fils : je voulais lui faire de beaux gâteaux d’anniversaire. Petit à petit, je me suis intéressée aux techniques. Ça fait une dizaine d’années, donc, je dirais, surtout depuis le Covid-19 où j’avais plus de temps.
Regardiez-vous Le Meilleur pâtissier avant d'y participer ?
Oui. Pas toutes les saisons de la même façon, car je commence très tôt le matin au travail. Mais j’ai toujours suivi et je me suis souvent dit : "Un jour, peut-être." La vie m’a donné ce petit coup de pouce. Je fonctionne beaucoup aux signes. J’ai traversé plusieurs aléas dans ma vie, ce n’était jamais le bon moment. Je manquais de temps. Et puis là, disons que les étoiles étaient alignées.
Qu'avez-vous ressenti à votre arrivée sous la tente ?
J’avais l’impression de rêver. D’habitude, je suis derrière ma télé, et là je suis dedans ! C’était un mélange de stress, d’excitation et d’inconnu. Je ne connaissais pas du tout l’univers de la télévision. Et j’ai du mal à gérer mon stress… J’avais peur de faire des bêtises. Je pense à mon mari, à mon fils. Je ne veux pas les décevoir. Parfois, je pense trop à eux et j’ai du mal à me concentrer sur ce que je fais.
Qu'en est-il de votre relation avec Cyril Lignac et Mercotte ?
Très bonne ! Même si le rythme était serré pour tout le monde. On n’a pas pu discuter autant qu’on l’aurait voulu mais chaque échange était bienveillant. Leurs conseils sont précieux. Tout était bon à prendre, tout était utile. Ils m’ont permis d’évoluer sur chaque gâteau.
Victoria revient sur la finale du Meilleur pâtissier face à Margot et Sébastien : "Je m’en suis bien sortie mais tout s'est joué sur les détails"
Quel est votre meilleur souvenir ?
Le meilleur, ce sont mes quatre tabliers bleus. J’étais fière d’avoir bien travaillé. Et puis la rencontre avec les autres pâtissiers, on était vraiment un bon groupe.
Et le pire ?
Les demi-finales. Entre la fatigue et le stress, j’ai pris de mauvaises décisions. Je suis déçue de moi…
Avez-vous toutefois pensé pouvoir gagner ?
Étant en finale, oui, il se trouve que j’avais une chance sur trois ! Je n’aime pas crier victoire trop tôt. Je m’en suis bien sortie sur les deux premières épreuves, donc je savais que ce n’était pas perdu. Mais tout se jouait sur les détails.
Qu’est-ce qui vous a manqué pour gagner ?
Je ne sais pas. Margot mérite sa victoire à 100 %. J’ai donné mon maximum, malgré la fatigue et le manque de mes proches. Peut-être que j’ai fait de mauvais choix en demi-finale. Mais je ne veux pas avoir de regrets. Finir finaliste m'apparaît déjà incroyable.
Quels sont vos projets autour de la pâtisserie ?
J’aime beaucoup mon métier actuel et je suis heureuse. Je n’ai pas de projet de me lancer dans la vente de pâtisseries. En revanche, j’aimerais transmettre ce que j’ai appris, peut-être à travers des cours, sous une forme encore à définir.
Et vos réseaux sociaux ?
Je publie peu parce que j’ai repris ma vie, ma famille, mon travail. Je verrai plus tard si je développe mes réseaux sociaux ou si je privilégie quelque chose de plus local. À 43 ans, mes priorités sont ailleurs.

il y a 7 hour
1



