«Voulons-nous récupérer les gros calibres du narcotrafic marseillais ?» : à Valence, la future prison de haute sécurité devient un enjeu des municipales

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Une prison de haute sécurité doit voir le jour à Valence.

Une prison de haute sécurité doit voir le jour à Valence. Frederique / stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - Le candidat divers gauche, Jules Boyadjian, s’oppose au projet de cette prison quand le maire de droite, Nicolas Daragon, le défend.

Valence donne le ton de la campagne des Municipales 2026. Comme dans de nombreuses communes, le fond du débat sera sécuritaire et judiciaire. Pour ancrer sa campagne d’outsider, Jules Boyadjian, ancien membre du parti socialiste, tente la stratégie de la pétition. L’ancien directeur du pôle justice du Groupe SOS Solidarités qui a, à ce titre, développé «le programme d’accueil individualisé et de réaffiliation sociale» (PAIRS) des radicalisés islamistes, veut mobiliser en tant que président du collectif citoyen divers gauche «Le choix de Valence» et comme candidat aux municipales contre le futur quartier pénitentiaire de lutte contre la criminalité organisée.

«Nous avons déjà nos narcotrafiquants»

Le 12 octobre dernier, Gérald Darmanin, ministre de la Justice, a annoncé la création de quatre nouveaux établissements pénitentiaires sur le modèle de ceux de Vendin-le-Vieil et Condé-sur-Sarthe dont l’objectif est d’isoler de manière totalement étanche les plus dangereux narcotrafiquants afin qu’ils ne puissent pas continuer leurs…

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Le Figaro

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