Affaire Adèle Haenel : Christophe Ruggia, jugé en appel, se dit victime d’un « projet Me Too »

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Le cinéaste a continué de clamer son innocence ce vendredi devant la Cour d’appel de Paris. Le prévenu, qui avait contesté sa condamnation à quatre ans de prison pour agressions sexuelles sur l’actrice Adèle Haenel, alors mineure, a dénoncé un « projet Me Too » orchestré par la journaliste de Mediapart ayant révélé l’affaire.

Paris, ce vendredi. Christophe Ruggia s'est attardé à la barre sur «le tourbillon» dans lequel il a été embarqué depuis les révélations de l’actrice Adèle Haenel dans Mediapart en 2019. LP/Frédéric Dugit

Paris, ce vendredi. Christophe Ruggia s'est attardé à la barre sur «le tourbillon» dans lequel il a été embarqué depuis les révélations de l’actrice Adèle Haenel dans Mediapart en 2019. LP/Frédéric Dugit

« Je n’ai jamais eu de geste déplacé ou à connotation sexuelle envers Adèle Haenel ». Très longuement interrogé ce vendredi par la cour d’appel de Paris, Christophe Ruggia continue fermement de nier les accusations d’agressions sexuelles sur mineure pour lesquelles il a été condamné en février à quatre ans de prison dont deux ferme sous bracelet électronique. À l’issue d’un procès intense, le tribunal l’avait reconnu coupable d’agressions sexuelles aggravées sur Adèle Haenel, entre 2001 et 2004, alors qu’elle avait entre 12 et 14 ans.

Adoptant une position victimaire, le prévenu raconte à la barre « le tourbillon » dans lequel il a été embarqué depuis les révélations de l’actrice Adèle Haenel dans Mediapart en 2019. « C’est très violent », estime le réalisateur, dont les films en cours avaient été avortés. Du jour au lendemain, il s’est retrouvé « sans vie professionnelle, sans argent », explique le cinéaste, aujourd’hui au RSA.

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