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Le gouvernement, après avoir annoncé un durcissement de la législation contre l’extrémisme, a annoncé vendredi un programme de rachat des armes à feu, faisant référence aux six armes détenues légalement par l’un des assaillants de l’attaque antisémite sur la plage de Bondi.
Une personne endeuillée écrit un message sur un morceau de tissu le long de la promenade de Bondi Beach à Sydney, le 18 décembre 2025, en hommage aux victimes de l’attentat qui s’est produit à cet endroit le 14 décembre. Le premier ministre australien, Anthony Albanese, a annoncé, vendredi 19 décembre, un vaste programme de rachat d’armes à feu à la suite de l’attentat antisémite de la plage de Bondi, à Sydney, où les surfeurs se sont joints aux hommages qui se multiplient après la tuerie la plus meurtrière depuis des décennies dans le pays.
Des centaines de surfeurs et nageurs se sont massés pour former un cercle géant dans les vagues de cette plage emblématique du mode de vie australien, en attendant une journée de recueillement observée dimanche, une semaine après l’attaque.
Deux assaillants, Sajid Akram − abattu lors de l’attaque − et son fils Naveed Akram sont accusés d’avoir tué 15 personnes et blessé des dizaines d’autres dimanche lors d’une fête juive, un acte antisémite et motivé par l’idéologie du groupe djihadiste Etat islamique, selon les autorités.
Face au choc, le gouvernement, après avoir annoncé un durcissement de la législation contre l’extrémisme, a présenté vendredi un programme de rachat des armes à feu en circulation. Faisant référence aux six armes détenues légalement par Sajid Akram, Anthony Albanese a martelé qu’il « n’y a aucune raison pour qu’une personne vivant dans la banlieue de Sydney ait besoin d’autant d’armes à feu ». Les autorités promettent d’indemniser les propriétaires qui rendraient « les armes à feu superflues, récemment interdites et illégales ».
Il s’agirait de la plus grande opération de rachat d’armes à feu dans le pays-continent depuis celle menée après la tuerie de 1996 sur l’île de Tasmanie (sud). Un homme de 28 ans avait tiré sur la foule à Port Arthur, un site touristique, tuant 35 personnes. En une année, les autorités australiennes avaient ainsi récupéré 600 000 armes remises par leurs détenteurs.
Etat d’alerte maximale
Le premier ministre a également annoncé la tenue d’une journée de recueillement dans tout le pays dimanche, appelant la population à allumer des bougies à 18 h 47 (8 h 47 à Paris), exactement une semaine après le lancement de l’assaut.
Ce sera « un moment pour faire une pause, réfléchir et affirmer que la haine et la violence ne définiront jamais qui nous sommes en tant qu’Australiens », a déclaré M. Albanese, qui a précisé qu’une journée de deuil national se tiendrait par ailleurs l’année prochaine. Sur la plage de Bondi, les locaux n’ont pas attendu ces annonces pour se recueillir.
Sydney reste en état d’alerte maximale depuis l’attaque. Jeudi soir, un groupe de policiers d’intervention a arrêté sept hommes après un signalement selon lequel un « acte violent était peut-être en préparation », a rapporté la police.
Le commissaire de police Mal Lanyon a précisé qu’il n’y avait aucun lien établi avec les auteurs de l’attentat de Bondi. Les enquêteurs cherchent toutefois à déterminer s’ils partageaient les mêmes opinions « islamistes radicales » que ces derniers. Naveed Akram, maçon au chômage de 24 ans, est accusé d’actes de terrorisme, de 15 meurtres et de dizaines d’autres crimes.
La police australienne enquête pour savoir si le duo père-fils a rencontré des extrémistes islamistes lors d’un voyage aux Philippines quelques semaines avant l’attentat, dans la région de Mindanao (sud), où se trouvent des foyers d’insurrection islamiste.
Le Monde avec AFP
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