
DÉCRYPTAGE - Le premier ministre a commencé une série de débats à l’Assemblée nationale pour forcer les parlementaires à trouver un compromis sur le budget de l’État. Mais Sébastien Lecornu est lucide sur ce qui l’attend.
Treize voix et un ouf de soulagement à Matignon. Si Sébastien Lecornu se montrait confiant avant le vote du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), les conseillers de l’exécutif ont jusqu’au bout craint un coup de Trafalgar des députés. « Le rejet du texte relevait plus de la normalité que son adoption », insiste une ministre aux premières loges des négociations, pour mieux saluer l’« exploit » du premier ministre. Il devra être confirmé par une nouvelle lecture et un vote définitif au Palais Bourbon, à une date qui n’a pas encore été précisée. S’il n’est pas logique que des députés se dédisent entre les deux lectures, le faible écart de voix rend le gouvernement fébrile.
Sans attendre cette échéance, le ministre de l’Économie et des Finances a quelque peu douché l’euphorie de ses collègues. Roland Lescure a prévenu sur RTL que l’État « va (devoir) trouver 4,5 milliards d’euros » en 2026 pour « renflouer les caisses de la Sécurité sociale » après…

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