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« Les premières indications suggèrent qu’il s’agit d’une attaque terroriste inspirée par l’EI, une organisation terroriste répertoriée en Australie », a souligné la police de Nouvelle-Galles du Sud dans un communiqué, utilisant l’acronyme de l’organisation Etat islamique, après la pire fusillade que le pays a connue depuis des décennies.

Près du pavillon de Bondi Beach, devant le mémorial floral érigé en hommage aux victimes de l’attentat qui a visé une célébration de Hanoukka dimanche, à Sydney, le 16 décembre 2025. Près du pavillon de Bondi Beach, devant le mémorial floral érigé en hommage aux victimes de l’attentat qui a visé une célébration de Hanoukka dimanche, à Sydney, le 16 décembre 2025.

La police australienne a inculpé, mercredi 17 décembre, Naveed Akram, l’auteur présumé de l’attentat de la plage de Bondi, à Sydney, pour terrorisme, 15 meurtres et une série d’autres crimes après la pire fusillade que le pays a connue depuis des décennies.

« La police soutiendra devant le tribunal que cet homme a commis des actes qui ont causé la mort, des blessures graves et mis des vies en danger afin de promouvoir une cause religieuse et de semer la peur au sein d’une communauté », a déclaré la police de Nouvelle-Galles du Sud.

« Les premières indications suggèrent qu’il s’agit d’une attaque terroriste inspirée par l’EI, une organisation terroriste répertoriée en Australie », a-t-elle souligné dans un communiqué, utilisant l’acronyme de l’organisation Etat islamique.

Selon les autorités, Sajid et Naveed Akram ont ouvert le feu à au moins 40 reprises dimanche soir, pendant une dizaine de minutes, sur une foule rassemblée sur la plage de Bondi pour la fête juive de Hanouka, faisant au moins 15 morts et des dizaines de blessés. Parmi les victimes figuraient une fillette de 10 ans, deux survivants de l’Holocauste, un Français et un couple marié tué alors qu’il tentait d’arrêter l’attaque.

La police a déclaré mercredi l’avoir inculpé de 40 chefs d’accusation, notamment pour avoir causé des lésions corporelles graves à une personne avec intention de la tuer, ainsi que pour avoir affiché publiquement le symbole d’une organisation terroriste interdite.

Le premier ministre Anthony Albanese a souligné, mardi, que les assaillants étaient « motivés par l’idéologie » du groupe djihadiste Etat islamique. Dans leur véhicule retrouvé près de la plage de Bondi se trouvaient deux drapeaux de l’EI et des engins explosifs improvisés, a fait savoir la police.

Sajid Akram a été abattu lors de l’attaque et son fils Naveed, grièvement blessé, n’a pas pu être interrogé à ce stade. Toujours hospitalisé, il devait comparaître devant le tribunal par liaison vidéo mercredi, a déclaré la police.

Les Philippines démentent abriter des camps d’entraînement djihadistes

Selon les autorités philippines, les deux hommes se sont rendus dans le pays du 1er au 28 novembre, respectivement avec un passeport indien et australien. Le bureau philippin de l’immigration avait notamment précisé qu’ils s’étaient rendus dans la région de Davao (Sud-Est), sur l’île de Mindanao, une zone échappant partiellement au contrôle de Manille et soupçonnée d’abriter des camps de l’organisation Etat islamique.

Les Philippines ont démenti, mercredi, abriter des camps d’entraînement djihadistes, après des informations selon lesquelles les auteurs de la tuerie de la plage de Bondi à Sydney auraient été formés en novembre dans un tel camp.

Le président philippin, Ferdinand Marcos Jr, « rejette formellement (…) la description trompeuse des Philippines comme étant le centre de formation de [l’organisation] Etat islamique », a fait savoir à la presse sa porte-parole, Claire Castro. « Aucune preuve n’a été apportée selon laquelle le pays est utilisé afin de se former au terrorisme », a-t-elle ajouté, citant un communiqué du Conseil de sécurité nationale.

Le Monde avec AFP

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