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DÉCRYPTAGE - En choisissant de s’abstenir mardi pour permettre l’adoption du PLFSS, les Écologistes se sont rapprochés de la stratégie défendue depuis le départ par le PS.
À la tribune de l’Assemblée nationale mardi après-midi, Cyrielle Chatelain a prévenu : « Si j’écoutais mon cœur et mes tripes, je voterai contre ce texte. » Mais, de l’aveu de la présidente du groupe écologiste, « quand on est député, on ne peut pas écouter que son cœur et ses tripes ». C’est pourquoi les deux tiers de son groupe (26 sur 38) ont décidé de s’abstenir lors du vote final du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Un choix décisif puisque le texte n’a été adopté qu’avec treize petites voix d’avance. Sans cela, il aurait donc été rejeté, et la crise politique aurait été relancée.
Jusqu’au bout du bout, les Verts ont hésité, alors que leurs collègues socialistes ont très tôt fait savoir qu’ils voteraient pour le texte et les députés Insoumis contre. C’est un amendement gouvernemental de dernière minute, augmentant les dépenses d’assurance-maladie de 2% à 3%, qui a fait pencher la balance. « L’abstention, c’est finalement la reconnaissance qu’il…
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