Drones : pourquoi la France reste prudente sur l’origine des survols de sites militaires

il y a 2 day 3

Nouveau

En quelques jours, des drones ont survolé deux sites sensibles en France : la base militaire de Creil (Oise) fin novembre, a-t-on appris ce mardi, et la base sous-marine de l’île Longue (Finistère). Contrairement à d’autres pays européens, la France se garde d’attribuer ces intrusions à la Russie.

L'ex-base aérienne 110 de Creil (Oise) est le deuxième site sensible à avoir été survolé par des drones en quelques jours après l'île Longue, dans le Finistère. Là encore sans qu'un lien puisse être établi avec la Russie. (Archives) LP/Arnaud Journois

L'ex-base aérienne 110 de Creil (Oise) est le deuxième site sensible à avoir été survolé par des drones en quelques jours après l'île Longue, dans le Finistère. Là encore sans qu'un lien puisse être établi avec la Russie. (Archives) LP/Arnaud Journois

Le scénario se répète. Un site sensible français a, une nouvelle fois, été survolé par plusieurs drones. Dans la nuit du 26 novembre, la base militaire de Creil (Oise), qui abrite des installations la Direction du renseignement militaire (DRM), était prise pour cible, a-t-on appris ce mardi 9 décembre. « Tout lien avec des provocations étrangères est à ce stade prématuré », a précisé une porte-parole de l’armée de l’air et de l’espace.

Les autorités françaises ont encore fait le choix de rester très prudentes sur l’attribution de ces intrusions. Quelques jours plus tôt, elles avaient adopté la même stratégie lorsque cinq petits drones non armés ont survolé la base sous-marine de l’île Longue (Finistère), où se trouvent les sous-marins nucléaires français.

Lire l’article en entier