La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé aux dirigeants des 27 pays de l’UE réunis à Bruxelles que l’accord commercial ne serait pas signé comme prévu samedi et qu’il faudrait attendre le mois prochain, ont rapporté des sources diplomatiques auprès de l’Agence France-Presse.
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Du sang animal versé sur la préfecture du Tarn-et-Garonne
Dans la soirée de jeudi, une douzaine d’agriculteurs de la Coordination rurale ont aspergé de sang animal l’une des façades de la préfecture du Tarn-et-Garonne à Montauban, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse. Le liquide d’un rouge sombre, à l’odeur fétide, s’est ensuite écoulé le long du trottoir en un petit torrent.
Au volant de cinq tracteurs, dont un tirant une citerne contenant selon eux un millier de litres de sang, ils ont ensuite réservé le même sort aux locaux de la mutualité sociale agricole (MSA), à Montauban également, y déversant aussi ordures et fumier.
Par ailleurs, les grands axes d’Occitanie restent fortement touchés par les manifestations, selon Vinci Autoroutes, même si l’A61 entre Narbonne et Toulouse, bloquée occupée par des agriculteurs depuis mardi, a rouvert en fin d’après-midi.
Le campement installé sur l’A20, au sud de Cahors, a lui été évacué en soirée, selon la préfète du Lot, Claire Raulin, mais la circulation ne devrait pas y être rétablie avant vendredi matin au plus tôt.
La FNSEA reste « mobilisée » après le report de la signature de l’accord
Le premier syndicat agricole français, la FNSEA, estime que le report à janvier de la signature de l’accord commercial avec le Mercosur, annoncé un peu plus tôt par Ursula von der Leyen, « n’est pas suffisant », et appelle les agriculteurs adhérents à rester « mobilisés ».
L’annonce du report de la signature de l’accord UE-Mercosur en janvier est un « revirement inattendu » de la Commission européenne, mais « ce n’est pas suffisant », estime l’organisation majoritaire française sur le réseau social X : « Pour la FNSEA, le Mercosur, c’est toujours NON ! Alors pour un échec et mat du Mercosur, restons mobilisés. »
Le point sur la situation, jeudi 18 décembre à 21 heures
- En début de soirée, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a informé les dirigeants des 27 pays de l’Union européenne, réunis à Bruxelles, du report à janvier de la signature de l’accord commercial entre l’UE et les pays du Mercosur.
- Sébastien Lecornu reçoit les syndicats agricoles, vendredi. Jeudi, il a rencontré deux éleveurs dont le troupeau a été euthanasié. Le premier ministre était accompagné du préfet de l’Ariège, Hervé Brabant, ainsi que de Laurent Panifous, ministre des relations avec le Parlement, ancien député du département.
- La ministre de l’agriculture, Annie Genevard, s’explique dans La Dépêche sur la dermatose nodulaire contagieuse des bovins (DNC), le Mercosur, la PAC. Ella a assuré que la France ne connaissait « à ce jour aucun foyer actif » de DNC.
- Tensions à Bruxelles, aux abords du Parlement européen. La police belge a finalement chargé les manifestants sur la place du Luxembourg. Elle a utilisé des camions à eau et des grenades lacrymogènes. Quelques manifestants ont été blessés lors d’échauffourées. Selon la police bruxelloise, 7 300 personnes ont pris part à la manifestation autorisée qui a défilé dans la capitale, accompagnée d’une cinquantaine de tracteurs, principalement dans le calme.
- Action commune de la Coordination rurale et de la FDSEA aux portes de Toulouse. Une soixantaine de militants des deux syndicats mènent une opération escargot au niveau du péage de Roques-sur-Garonne, au sud-ouest de Toulouse.
- Sur l’A64, le curé de Cazères propose de célébrer la messe de Noël sur le barrage si le blocage d’environ 100 tracteurs se poursuit. Il faudra attendre l’aval de l’évêché pour organiser une telle « opération ».
Mercosur : Ursula von der Leyen annonce aux Vingt-Sept le report de la signature de l’accord au mois de janvier
Ursula von der Leyen, avant l’ouverture du Conseil européen, à Bruxelles, le 18 décembre 2025. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé aux dirigeants des 27 pays de l’Union européenne réunis à Bruxelles que l’accord commercial avec le Mercosur ne serait pas signé comme prévu samedi et qu’il faudrait attendre le mois prochain, ont déclaré deux diplomates européens au site Politico et des sources diplomatiques auprès de l’Agence France-Presse.
Ursula von der Leyen espérait parapher ce traité de libre-échange samedi, lors du sommet du Mercosur dans la ville brésilienne de Foz do Iguaçu. Mais elle avait besoin, au préalable, de l’aval d’une majorité qualifiée d’Etats membres à Bruxelles, ce qu’elle n’a pas obtenu, en raison en particulier de l’opposition de la France et de l’Italie. Ce report offre donc un répit de courte durée à la France – touchée aussi par la crise de la dermatose nodulaire contagieuse –, qui ne cesse de marteler que l’accord n’est pas acceptable en l’état.
Sébastien Lecornu reçoit les syndicats agricoles, vendredi
Vendredi matin, le premier ministre recevra à partir de 8 h 30 des représentants des Jeunes Agriculteurs (JA), puis à partir de 9 h 45 des représentants de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), suivis à 11 heures par des représentants de la Coordination Rurale et à 12 h 15 de représentants de la Confédération paysanne.
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Dermatose nodulaire, Mercosur, PAC : la ministre de l’agriculture, Annie Genevard, s’explique dans « La Dépêche »
Face à la colère des agriculteurs en Occitanie, la ministre de l’agriculture, Annie Genevard annonce, jeudi, dans un entretien au quotidien La Dépêche, l’accélération de la vaccination contre la dermatose nodulaire bovine.
Quelque 900 000 doses ont été acheminées, dont 400 000 apportées des Pays-Bas par l’armée, pour vacciner 750 000 bovins « dans un délai extrêmement court », a indiqué la ministre, évoquant une situation sanitaire « exceptionnelle ». « La vaccination sera accélérée, que ce soit dans la zone réglementée, ou dans le cordon sanitaire que nous avons tracé pour tenir compte des spécificités locales », explique-t-elle. Elle ajoute que les opérations ont débuté le week-end dernier, avec pour objectif notamment de vacciner les 1 000 fermes de l’Ariège d’ici au 31 décembre.
Un vaccin utilisé par une clinique vétérinaire de Haute-Garonne pour les bovins de son secteur, afin de lutter contre la dermatose nodulaire contagieuse, le 15 décembre 2025. Annie Genevard a assuré que la France ne connaissait « à ce jour aucun foyer actif », évoquant quatre cas confirmés récemment dans plusieurs départements du Sud-Ouest.
Pour répondre aux inquiétudes liées aux abattages de troupeaux, une cellule de dialogue scientifique réunissant les organisations agricoles régionales et les organismes vétérinaires a été installée afin d’examiner d’éventuelles autres options.
Au-delà de l’urgence sanitaire, la ministre rappelle que la contestation agricole porte également sur plusieurs dossiers européens. Annie Genevard détaille : « L’accord [Mercosur] tel quel est un mauvais accord. Le président de la République l’a encore rappelé, ce jeudi à Bruxelles : le compte n’y est pas. Sans clauses de sauvegarde solides, sans contrôles renforcés, sans mesures miroirs, ce n’est pas possible. La France dira non. » Concernant la PAC, « nous voulons un budget non diminué, c’est-à-dire 65 milliards d’euros garantis, et un caractère communautaire préservé ». Elle joute que « la taxe sur les engrais, quant à elle, doit être neutralisée et, si possible, reportées. Elle ne peut pas s’appliquer au 1er janvier 2026 ». Enfin, elle appelle à « une forme de trêve » avant Noël, invoquant un « devoir de solidarité » : « Beaucoup de travailleurs modestes, y compris des agriculteurs, qui parfois travaillent au cours de la saison d’hiver dans les stations de ski, ont besoin de travailler en cette période. »
Sur l’A64, le curé propose de célébrer la messe de Noël sur le barrage
A Carbonne, sur la bretelle d’autoroute de l’A64, les Ultras sont partis pour y rester. Au lendemain d’une soirée spéciale organisée sur place par BFM-TV, la mobilisation se poursuit et une quarantaine de personnes se relaient autour des barnums ou des sapins de Noël. Pour Bertrand Loup, vice-président de la chambre d’agriculture de Haute-Garonne, et du mouvement né ici même à l’hiver 2024 : « On reste là tant qu’on n’a pas de réponses à nos demandes sur la dermatose, mais aussi le prix des engrais, l’accès à des réserves d’eau, tout ce qui concerne l’ensemble de la profession. » Alors que vendredi devraient être reçus à Matignon l’ensemble des leaders syndicaux agricoles, Jérome Bayle, leader du mouvement des Ultras de l’A64, n’a pas été convié.
Des agriculteurs participant au blocage de l’accès à l’autoroute A64, à Carbonne (Haute-Garonne), le 14 décembre 2025. La veille, le curé de Cazères, un village voisin, a proposé de venir célébrer la messe de Noël si le blocage d’environ 100 tracteurs se poursuit. Il faudra attendre l’aval de l’évêché pour organiser une telle « opération ».
Cet après-midi, sous le pont désormais célèbre de l’autoroute, des voisins et des curieux viennent soutenir le mouvement. « C’est bien ce que vous faites, superboulot, continuez et dans le calme. Et bloquez les départs en vacances. En France, ceux qui prennent des vacances sont des privilégiés », lance un retraité venu boire un café.
Dans les Pyrénées justement, les stations de ski commencent à s’inquiéter d’un éventuel blocage des routes ce week-end. « A aujourd’hui [jeudi], nous n’avons pas eu d’annulation. La clientèle, comme nous, attend un dénouement heureux », déclare à La Dépêche du Midi Laurent Garcia, directeur de la station de Peyragudes et président de la section Pyrénées de Domaines skiables de France.
Des manifestants décorent un sapin de Noël lors de blocage de l’autoroute A64 entre Bayonne et Pau, à Briscous (Pyrénées-Atlantiques), le 14 décembre 2025. Philippe Gagnebet (Toulouse, correspondant)
Le calme est revenu à Bruxelles
Des grenades lacrymogènes et des pommes de terre écrasées jonchent le sol de la place du Luxembourg, près du Parlement européen, à Bruxelles, le 18 décembre 2025. En début de soirée, le calme semble revenu dans la capitale belge, après que des heurts se sont produits entre des agriculteurs et les forces de l’ordre. Plusieurs manifestants – sans que l’on sache le nombre exact – ont été interpellés. Le média belge Le Soir précise que « la majorité des tunnels bruxellois » ont été rouverts ce jeudi soir.
La carte des blocages jeudi après-midi en France
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Lula va soumettre au Mercosur une demande de Giorgia Meloni de reporter la signature de l’accord avec l’UE
Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a déclaré jeudi qu’il se ferait le messager, lors du sommet du Mercosur, samedi, d’une demande de la première ministre italienne, Giorgia Meloni, de repousser la signature de l’accord de libre-échange avec l’Union européenne.
Le bloc sud-américain (Brésil, Uruguay, Paraguay, Argentine) se réunira dans la ville brésilienne de Foz do Iguaçu avec l’espoir de signer le traité, objet de fortes réticences notamment de la part de la France et de l’Italie.
Mme Meloni « m’a dit que si nous pouvions avoir de la patience une semaine, dix jours, un mois, l’Italie soutiendra l’accord », a déclaré Lula en relatant un entretien téléphonique jeudi avec la dirigeante italienne, dont il transmettra la demande au Mercosur pour que celui-ci « décide quoi faire ».
Crise agricole : les images des incidents qui ont éclaté à Bruxelles devant le Parlement européen
Selon la presse belge, « des pierres et des feux d’artifice ont été lancés sur le bâtiment Station Europe et vers l’esplanade Solidarnosc ». Les agriculteurs européens espèrent une dizaine de milliers de manifestants dans la capitale belge pour s’opposer à l’accord de libre-échange entre l’UE et des pays du Mercosur.
Quelques blessés et des interpellations à Bruxelles
Des policiers belges emmènent un homme blessé lors des heurts aux abords du Parlement européen, à Bruxelles, le 18 décembre 2025. Des vidéos et des photos d’agence confirment que quelques manifestants ont été blessés lors d’échauffourées avec la police à la fin de la manifestation à Bruxelles. Des heurts se sont aussi produits dans les rues proches du Parlement européen et quelques manifestants ont été arrêtés.
Une banderole appelant au « Frexit », brandie par un groupe de paysans français a suscité un début de polémique. Des syndicalistes, français également, les ont invités à la retirer. « Pas de politique ici ! », criaient-ils.
L’agence Belga précise que « la police a chargé au moins trois fois autour de la place du Luxembourg afin de disperser le noyau dur des manifestants ».
Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant)
De nouveaux mouvements prévus vendredi
Selon Ici Pays d’Auvergne, la Coordination rurale appelle à la mobilisation, vendredi, dans l’Allier, dans le secteur de Moulins, pour protester notamment contre la gestion de l’épidémie de dermatose nodulaire. La circulation s’annonce perturbée. Le rendez-vous est donné à 9 heures au rond-point de l’aire du Bourbonnais, sur la nationale 7, précise l’antenne locale.
De son côté, Ic Touraine annonce une nouvelle mobilisation de la Coordination rurale 37 et des Jeunes Agriculteurs en Indre-et-Loire, notamment du côté de Noyant-de-Touraine et Château-Renault.
La manifestation de Bruxelles était organisée par le lobby agricole Copa-Cogeca. Ses membres français sont la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), la Confédération nationale de la mutualité, de la coopération et du crédit agricoles (CNMCCA) et l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA).
Copa-Cogeca attendait jusqu’à 10 000 personnes à Bruxelles, dont un contingent de 4 000 Français, mais aussi des représentants des 27 pays membres de l’UE, avaient annoncé mardi à la presse des dirigeants de l’alliance syndicale majoritaire FNSEA-Jeunes Agriculteurs (JA).
Evacuation de la place du Luxembourg, à Bruxelles
Selon le live de la RTBF, la place du Luxembourg, à Bruxelles, est en train de se vider, il ne reste plus que quelques tracteurs tout autour et les agriculteurs reprennent la route. Le site ajoute que quelque 400 tracteurs sont en train de quitter Bruxelles en vue de bloquer le ring à la hauteur de Hal, en direction du Hainaut
Des policiers évacuent la place du Luxembourg, près du Parlement européen, lors d’une manifestation d’agriculteurs à Bruxelles, le 18 décembre 2025.
Sur la place du Luxembourg, à Bruxelles, le 18 décembre 2025. Selon un pointage diffusé par la police bruxelloise, 7 300 personnes ont pris part à la manifestation autorisée qui a défilé dans la capitale belge, accompagnée d’une cinquantaine de tracteurs, principalement dans le calme. En outre, 950 tracteurs, selon la même source, s’étaient massés dans le quartier européen, engorgeant plusieurs rues.
Dès la matinée, la police a usé de canons à eau pour disperser certains manifestants, et des feux de pneus ou de poubelles avaient émaillé la manifestation, rejetant des panaches d’une fumée âcre et noire. Des personnes masquées ont brisé en outre plusieurs vitres d’un bâtiment du Parlement, a constaté un journaliste de l’Agence France-Presse.
Les incidents sur la place du Luxembourg, à Bruxelles
Peu après 15 heures, la police belge a finalement chargé les manifestants sur la place du Luxembourg. Elle a utilisé des camions à eau et des grenades lacrymogènes. Le feu s’étendait sur la place, des vitres du Parlement européen avaient été brisées et les forces de l’ordre étaient visées par des jets de pommes de terre.
Certains participants, parfois très jeunes, se battaient entre eux ou tentaient d’intimider des journalistes.
Avant cela, quelques bagarres avaient opposé des manifestants arborant les couleurs du parti d’extrême droite allemand AfD à un groupe qui tentait d’arracher leurs drapeaux.
Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant)
Tensions à Bruxelles, aux abords du Parlement européen
Pendant une manifestation d’agriculteurs devant le sommet de l’UE, à Bruxelles, le 18 décembre 2025. Dans un message posté sur X, mardi, la police de Bruxelles avait prévu « de nombreux embarras ». Jeudi, dans un message publié en début d’après-midi, elle annonce que le « comptage des tracteurs dans le quartier européen est de 950 tracteurs ». Selon La Libre Belgique : « Des pierres et des feux d’artifice ont été lancés à maintes reprises sur le bâtiment Station Europe et vers l’esplanade Solidarnosc, où se trouve la police. L’équivalent de deux bennes de pneus a été incendié, créant un imposant nuage de fumée noire visible d’un peu partout à Bruxelles. »
Des manifestants s’emparent de pommes de terre près du Parlement européen, lors d’une manifestation d’agriculteurs à Bruxelles, le 18 décembre 2025.
Des manifestants lancent des pommes de terre en direction du Parlement européen lors d’une manifestation d’agriculteurs, à Bruxelles, le 18 décembre 2025.
Pendant une manifestation d’agriculteurs, à Bruxelles, le 18 décembre 2025. Sébastien Lecornu a rencontré deux éleveurs dont le troupeau a été euthanasié
Le premier ministre s’est rendu en Ariège, jeudi matin, annonce La Dépêche. A la sous-préfecture de Pamiers, il s’est entretenu avec les deux frères éleveurs dont le troupeau de plus de 200 vaches a été euthanasié la semaine dernière dans le village des Bordes-sur-Arize après la découverte de cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Sébastien Lecornu était accompagné du préfet Hervé Brabant, ainsi que de Laurent Panifous, ministre des relations avec le Parlement, ancien député du département. Le contenu de leurs échanges n’a pas filtré, rapporte le quotidien.
La carte des blocages en début d’après-midi, jeudi
Action commune de la Coordination rurale et de la FDSEA aux portes de Toulouse
Depuis midi, une soixantaine de militants des deux syndicats mènent une opération escargot au niveau du péage de Roques-sur-Garonne, au sud-ouest de Toulouse. Quelques tracteurs et bennes sont stationnés sous un pont, sur la route nationale en direction de Muret. Pour Luc Mesbah, secrétaire général de la FDSEA 31 : « On veut marquer le coup et on stoppera nos actions ce soir. » Mais cet éleveur et céréalier ajoute : « Dans la nuit, nos camarades ont été délogés par les gendarmes d’un barrage sur l’A61 vers Carcassone, c’est inacceptable. »
Des agriculteurs stationnent au niveau de Roques-sur-Garonne, près de Toulouse, avant de prendre la direction du périphérique toulousain, le 18 décembre 2025. Rapidement arrivé sur place, un important dispositif de la gendarmerie s’est déployé autour du rond-point, où les discussions avec les manifestants sont paisibles.
Dans la matinée, à Toulouse, la préfecture a communiqué au sujet de l’arrivée de 400 000 doses de vaccins destinés à couvrir la zone vaccinale en Occitanie.
Par ailleurs, la première réunion de la cellule de dialogue scientifique entre experts scientifiques et représentants professionnels agricoles d’Occitanie a eu lieu mercredi à la préfecture de Haute-Garonne. Elle doit instaurer un dialogue et examiner les propositions des syndicats sur un nouveau protocole à mettre en œuvre pour lutter contre la DNC.
Des agriculteurs à Roques-sur-Garonne, près de Toulouse, le 18 décembre 2025. Philippe Gagnebet (Toulouse, correspondant)
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