Vendredi matin, il n’y avait plus qu’une dizaine de manifestants et plus aucun tracteur à proximité de la ferme de Bordes-sur-Arize, dont l’accès est toujours restreint par plusieurs véhicules de la gendarmerie mobile. Plusieurs blocages sont par ailleurs toujours en cours.
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Plusieurs blocages toujours en cours, d’autres levés dans le sud de la France
- L’autoroute A75 est fortement perturbée ce vendredi matin. Cinq points de blocage sont recensés entre Millau et Saint-Flour, sur cette autoroute reliant Clermont-Ferrand à Béziers, a annoncé Vinci autoroutes qui précise que ces actions commencées jeudi soir pourraient se prolonger tout le week-end, selon les dernières informations des autorités régionales.
- Après une soirée marquée par des blocages sur plusieurs axes majeurs (A9, A61, A68, A62), la situation est revenue à la normale ce vendredi matin, a annoncé Vinci autoroutes. Les entrées et sorties fermées à Villefranche-de-Lauragais, Narbonne Sud, Montastruc, Eurocentre et autres points stratégiques ont été rouvertes, détaille le communiqué, qui précise que les opérations de nettoyage et d’évacuation des débris sont terminées.
A Bordeaux, des bennes de déchets agricoles déversées cette nuit
Le préfet de la Gironde a condamné, vendredi, les dégradations qui ont eu lieu dans la nuit à Bordeaux à l’appel de la Coordination rurale de Gironde. Un rassemblement d’agriculteurs a donné lieu « au déversement de plusieurs bennes de déchets agricoles, à proximité de plusieurs établissements : la cité administrative, la préfecture, le Comité interprofessionnel des vins de Bordeaux, la Cité du vin ainsi que la place de la Bourse », précise le communiqué. A Bruges (🚩), la direction départementale de la protection des populations a également été « la cible de dépôt de déchets agricoles ainsi que la suspension d’une carcasse animale et des tags et collages sur la façade du bâtiment ».
Bonjour,
les animaux peuvent incuber la maladie jusqu’à vingt-huit jours, et un certain nombre d’entre eux ne présentent pas de symptômes permettant de l’identifier clairement. Par ailleurs, il a été démontré en 2023 que même les bêtes asymptomatiques pouvaient transmettre la maladie, par l’intermédiaire des stomoxes. « Donc, si on ne faisait que des dépeuplements partiels, il faudrait analyser toutes les bêtes de tous les élevages tous les jours, explique Eric Cardinale, directeur scientifique de la santé animale à l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail. Si l’on épargne les animaux sans symptômes, on ne va jamais arrêter le cycle. »
D’autres mesures existent toutefois, outre les abattages systématiques : la désinsectisation des fermes contaminées – bien que les stomoxes soient résistants aux insecticides connus –, la désinfection du matériel, la suspension des mouvements des troupeaux. Et, surtout, la vaccination, dont la protection est garantie au bout de vingt et un jours.
Les premières vaches abattues chargées dans un des camions à benne
Aux alentours de 10 h 30, les premières vaches abattues ont été chargées par un engin dans un des camions à benne devant les conduire dans un centre d’incinération, a constaté un journaliste de l’Agence France-Presse. Une demi-heure plus tard, le premier camion a quitté la ferme.
Pour Guilhem Boudin, 56 ans, ancien céréalier en Ariège, l’un des rares manifestants présents vendredi matin autour de la ferme, « on est en train de faire quelque chose de stupide. Une bête était réellement malade. Elle est morte et, au lieu de faire un ciblage en fonction des bêtes malades et d’abattre au fur et à mesure, ils veulent tout abattre », a-t-il regretté. Vendredi matin, il n’y avait plus qu’une dizaine de manifestants et plus aucun tracteur à proximité de la ferme, dont l’accès est toujours restreint par plusieurs véhicules de la gendarmerie mobile.
Des policiers observent l’enlèvement de la dépouille d’une vache dans une exploitation agricole des Bordes-sur-Arize, en Ariège, le 12 décembre 2025.
A l’entrée de l’exploitation agricole des Bordes-sur-Arize, en Ariège, le 12 décembre 2025. Les explications en images sur les affrontements entre gendarmes et manifestants rassemblés pour empêcher l’abattage de plus de 200 bovins
Sur Le Monde aujourd’hui
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Bonjour,
la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) est une maladie grave touchant les bovins, mais non transmissible aux humains. Alors que la maladie n’avait pas été présente sur le territoire européen depuis sept ans, elle a refait son apparition, d’abord en Italie, où deux cas ont été identifiés à la mi-juin en Sardaigne et en Lombardie, puis pour la première fois en France, en Savoie, à Cessens, le 29 juin. Cette maladie est très transmissible, essentiellement par le biais des piqûres de stomoxes, des mouches hématophages, et de taons.
« Par principe, il faudra aller faire un tour à Matignon », prévient le président de la Coordination rurale de Lot-et-Garonne
« Ça fait deux ans qu’on a commencé à manifester. Deux ans après, rien ne bouge, rien ne change. Ici, 10 % des agriculteurs vont déposer le bilan, soit 500 exploitations, et 75 % sont dans une situation financière très difficile », a déclaré le président de la Coordination rurale de Lot-et-Garonne (CR47), José Pérez, accusant le préfet de « fuir ses responsabilités » et le gouvernement de « mépriser » les agriculteurs.
« Il va falloir monter à Paris rapidement (…). Il faut à un moment donné qu’on se fasse voir, qu’on se fasse entendre (…). On est en train de voir au niveau national comment on s’organise », a-t-il lancé à ses troupes, en ciblant d’ores et déjà « les organismes qui ne [leur] servent à rien et [les] font chier tous les jours ». « Et après, par principe, il faudra aller faire un tour à Matignon », a-t-il ajouté, précisant : « On ne partira pas en tracteur parce qu’on est trop visibles, il faudra partir en voiture. »
Dans un précédent communiqué, le syndicat de Lot-et-Garonne avait qualifié la ministre de l’agriculture, Annie Genevard, de « pompier pyromane ». « Depuis des années, nous alertons : l’agriculture française est à bout, prise en étau entre des normes toujours plus nombreuses et une concurrence étrangère déloyale (…). Et qu’a fait le gouvernement ? Rien », accusait la CR47, réclamant « un moratoire pendant dix ans de toutes les réglementations qui entravent », selon elle, l’activité agricole.
Qu’est-ce que la Coordination rurale ?
Des agriculteurs de la Coordination rurale devant la préfecture de la Haute-Vienne, à Limoges, le 19 novembre 2024. D’inspiration poujadiste, le syndicat s’oppose globalement aux traités de libre-échange, aux normes, aux réglementations, y compris aux nombreuses mesures de protection de l’environnement. Lors du mouvement de janvier 2024, la CR s’est concentrée sur le volet économique : boucliers tarifaires sur le gaz, le gazole non routier (GNR) et l’électricité, détaxation totale du GNR, des droits de succession sur les exploitations et du foncier non bâti, défense de prix rémunérateurs par le contrôle de la production européenne. Elle défend aussi « l’arrêt de la marche forcée vers le bio », la sortie des élevages de la directive sur les émissions industrielles, l’affaiblissement des normes sur le bien-être animal et le renoncement à la baisse des effectifs d’animaux prévue par la stratégie nationale bas carbone.
L’abattage des bovins a commencé dans la ferme des Bordes-sur-Arize
L’abattage du troupeau de 207 bovins a débuté dans la ferme des Bordes-sur-Arize (🚩), en Ariège, où un cas de dermatose a été détecté, selon un journaliste de l’Agence France-Presse.
La ferme des Bordes-sur-Arize, en Ariège, le 12 décembre 2025. 1 compte dès 7,99 €/mois
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La Coordination rurale prend pour cibles les locaux d’associations écologistes, qui dénoncent des actions « d’intimidation indignes »
Par Frédéric Zabalza
Partout, c’est le même tableau : des amas de pneus, de bottes de paille, une tête de sanglier coupée… La Ligue de protection des oiseaux (LPO), Nature Environnement 17, les bureaux de l’Office français de la biodiversité (OFB) et la permanence du député écologiste Benoît Biteau ont été pris pour cibles, dans la nuit de mercredi 10 à jeudi 11 décembre, par la Coordination rurale de la Charente-Maritime (CR17), qui a revendiqué ces actes. Et inscrit des messages sur des banderoles : « Politiques/écolos, attaquez-vous aux vrais problèmes », « Stop à la politique de déproduction agricole française » ou encore « Nous sommes tous B. Venteau », en référence à Bertrand Venteau, élu président national au 32e congrès du syndicat agricole, le 19 novembre à Auch.
Des réactions politiques et syndicales divergentes, la FNSEA se positionne pour les abattages des animaux malades
La présidente (Parti socialiste) de la région Occitanie, Carole Delga, a annoncé une aide d’urgence à hauteur de 300 000 euros envers les éleveurs impactés. Si elle entend « la détresse, l’injustice, la colère », Mme Delga estime cependant que « la priorité est d’endiguer la maladie, [de] protéger nos cheptels et [d’]éviter de nouveaux foyers. L’abattage sanitaire décidé par l’Etat est une mesure lourde, mais doit être respectée », précise-t-elle.
Sur le réseau social X, Jean-Luc Mélenchon a réagi en dénonçant « [l’]incroyable violence [qui] a encore été déployée aujourd’hui au-delà de la tombée du jour contre les paysans qui refusent l’abattage de leur troupeau entier en cas de contamination d’une bête ». Le leader « insoumis » s’aligne sur la députée de la Haute-Vienne, Manon Meunier (La France insoumise), qui défend l’idée « qu’il faut cesser au plus vite l’abattage total systématique ».
A Toulouse, Jean-Jacques Bolzan, l’adjoint au maire (Divers droite) de la ville, soutient les manifestations, s’étonnant des moyens mis en œuvre par l’Etat en Ariège : « Mais pourquoi contre les agriculteurs ? Pourquoi ne les utilise-t-on pas contre les rave-parties ou lorsque les antifas manifestent violemment ? », s’émeut-il.
Dans le milieu syndical, hier dans la soirée, dans un message vidéo, Arnaud Rousseau, président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles
(FNSEA), appelait à ne pas céder à « l’émotion qui l’emporte sur la raison : il faut prendre le recul nécessaire. La juste boussole est sanitaire. La seule solution à court terme est l’abattage. Il faut ensuite étendre la zone vaccinale au-delà des zones réglementées pour protéger le reste de la France », a-t-il déclaré.
Philippe Gagnebet (Toulouse, correspondant)
Le gouvernement étend à huit départements la vaccination obligatoire des bovins contre la dermatose nodulaire
Huit départements sont désormais concernés par la vaccination obligatoire des bovins contre la dermatose nodulaire contagieuse, a annoncé, vendredi matin, le ministère de l’agriculture : Ariège, Aude, Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne, Gers, Pyrénées-Atlantiques, Pyrénées-Orientales, Landes.
Le communiqué précise que les mesures appliquées dans cette zone vaccinale incluent « la vaccination obligatoire de tous les bovins, intégralement pris en charge par l’Etat » et « l’interdiction de toute sortie de bovin de la zone vaccinale, sauf vers un abattoir ».
Le ministère estime que la situation est « stabilisée » dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Les services vétérinaires et d’équarrissage sont arrivés dans la ferme des Bordes-sur-Arize
En Ariège, les services vétérinaires et d’équarrissage, escortés par les gendarmes, entrent dans la ferme des Bordes-sur-Arize (🚩), en Ariège, selon BFM-TV. Un troupeau de 207 vaches de l’exploitation mise en cause doit être abattu.
Pourquoi l’abattage total est-il imposé face à la dermatose nodulaire contagieuse, qui touche les élevages bovins ?
Par Delphine Roucaute
Alors que la maladie n’avait pas été présente sur le territoire européen depuis sept ans, la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), une maladie grave touchant les bovins mais non transmissible aux humains, a refait son apparition. D’abord en Italie, où deux cas ont été identifiés à la mi-juin en Sardaigne et en Lombardie, puis pour la première fois en France, en Savoie, à Cessens, le 29 juin. Depuis, pas moins de 77 foyers ont été identifiés dans le département, mais également en Haute-Savoie et, samedi 23 août, dans l’Ain, au sein d’une estive dans l’est du département, près des foyers savoyards. « Le plus probable est qu’un bovin infecté ait été déplacé entre pays », explique Kristel Gache, directrice du réseau des groupements de défense sanitaire (GDS France), et ce, malgré les mesures sanitaires strictes encadrant la maladie.
La gendarmerie mobile déployée aux Bordes-sur-Arize depuis jeudi pour empêcher le blocage de l’exploitation
Des gendarmes surveillent un rassemblement d’agriculteurs venus manifester contre l’abattage du troupeau de vaches aux Bordes-sur-Arize, en Ariège, le 11 décembre 2025.
Des gendarmes en faction sur une colline, aux Bordes-sur-Arize, en Ariège, le 11 décembre 2025.
Aux Bordes-sur-Arize, en Ariège, le 11 décembre 2025.
Des gendarmes bloquent l’entrée de la ferme où doit être abattu un troupeau de vaches en raison d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), aux Bordes-sur-Arize, en Ariège, le 12 décembre 2025. Le ministre du commerce appelle à vacciner les bovins pour empêcher la propagation des cas de dermatose nodulaire contagieuse
« La solution, c’est le vaccin (…), pour éviter la propagation et contrôler cette dermatose, qui est un vrai fléau », a affirmé le ministre des petites et moyennes entreprises, du commerce, de l’artisanat, du tourisme et du pouvoir d’achat, Serge Papin, vendredi sur Europe 1, dans un contexte de mobilisation d’agriculteurs qui s’opposent à l’euthanasie de bovins ordonnée par le gouvernement.
« Je me suis renseigné, j’ai appelé le patron de Ceva, leader mondial des vaccins vétérinaires, et il me dit qu’il n’y a pas d’autre solution, assure-t-il. Il faut avoir, malheureusement, cette radicalité : isoler et abattre pour [ne] pas que ça se propage. »
Sur les quatre interpellations lors du blocage de la ferme des Bordes-sur-Arize, une personne a été placée en garde à vue, annonce le parquet de Foix
Quatre personnes ont été interpellées cette nuit lors du blocage de la ferme des Bordes-sur-Arize (🚩, Ariège), a annoncé, vendredi matin sur RTL, le ministre de l’intérieur, Laurent Nuñez. « Jusqu’à 500 manifestants ont voulu empêcher cette opération d’abattage » d’un troupeau, essentiellement « des agriculteurs, des éleveurs et aussi quelques dizaines de militants de la mouvance ultragauche ».
Une personne parmi les quatre interpellées a été placée en garde à vue, a annoncé le parquet de Foix, pour « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions et dégradations de biens ».
« Il y a eu des incidents assez violents, a précisé Laurent Nuñez. Il n’y a pas eu de blessés à ma connaissance. L’opération a été menée, ça s’est passé dans la durée. Et puis (…) les forces de l’ordre ont pu accéder à l’exploitation pour que les opérations puissent débuter. »
« Les actions vont monter crescendo. Maintenant, l’objectif, c’est Paris », estime le président de la Coordination rurale Occitanie
En Ariège, après la soirée d’affrontements sur la ferme des Bordes-sur-Arize, le calme est revenu au petit matin. Selon la préfecture : « Trois cents agents [police nationale, gendarmerie, et sapeurs-pompiers] ont été mobilisés tout au long de la journée et de la nuit. »
Le ministre de l’intérieur, Laurent Nunez, a précisé ce matin sur RTL que « 500 manifestants, dont plusieurs dizaines issus de la mouvance ultragauche, étaient présents », ce qui a donné lieu à l’interpellation de quatre personnes.
Selon les services de la préfecture, les 207 vaches de l’exploitation mise en cause n’ont toujours pas été abattues. Mais d’autres actions se sont tenues pendant la nuit. Notamment à Agen (Lot-et-Garonne), où des dizaines de tracteurs de la Coordination rurale (CR) ont occupé le centre-ville, avant de déverser des tonnes de paille et de fumier devant les locaux de la préfecture.
En Aveyron, l’autoroute A75 était encore bloquée ce matin dans les deux sens à hauteur de Séverac-le-Château. Là encore, ce sont les militants de la CR, soutenus par ceux des Jeunes agriculteurs (JA) qui étaient à la manœuvre. Selon Eloi Nespoulous, président de la CR Occitanie : « Les actions vont monter crescendo. Maintenant, l’objectif, c’est Paris. »
Philippe Gagnebet (Toulouse, correspondant)
A Agen, des déchets déversés pendant la nuit par des agriculteurs devant des bâtiments administratifs
Des agriculteurs ont déversé de nombreux déchets dans la nuit de jeudi à vendredi devant des bâtiments administratifs à Agen, où les syndicats Coordination rurale et Confédération paysanne ont appelé à manifester, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse.
A bord d’une soixantaine de tracteurs équipés de remorques, selon les autorités, ils ont déversé du lisier et des pneus devant la préfecture, le tribunal, la direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP), la direction départementale des territoires (DDT) et la Mutualité sociale agricole (MSA).
Mercredi, alors que la manifestation se profilait, le préfet avait annoncé le report d’une réunion qui devait se tenir vendredi matin avec les différents acteurs du monde agricole en Lot-et-Garonne, pour « entendre les préoccupations » de la profession et « partager les outils mobilisés pour répondre à ses difficultés ». « Monsieur le préfet, vous fuyez vos responsabilités une fois de plus », a dénoncé la Coordination rurale dans un communiqué.
Les agriculteurs mobilisés depuis mercredi contre l’abattage du troupeau
Des agriculteurs se rassemblent à l’aube pour protester contre l’abattage d’un troupeau de 207 vaches aux Bordes-sur-Arize, le 10 décembre 2025.
Avant l’abattage de ce troupeau de 207 vaches, à la suite de la détection d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) aux Bordes-sur-Arize, le 10 décembre 2025.
Des agriculteurs manifestent contre l’abattage du troupeau aux Bordes-sur-Arize, en Ariège, le 10 décembre 2025.
Aux Bordes-sur-Arize, en Ariège, le 10 décembre 2025.
Un tracteur bloque une route pour empêcher l’abattage d’un troupeau de 207 vaches, aux Bordes-sur-Arize, en Ariège, le 10 décembre 2025.
Des agriculteurs se dirigent vers un barrage routier, lors d’une manifestation aux Bordes-sur-Arize, en Ariège, le 11 décembre 2025. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
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