Notre journaliste Benjamin Quénelle, spécialiste de la Russie, répond à vos questions dans un tchat.
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Bonjour Clément,
C’est la grande question. Sans réponses sûres et définitives. Mon collègue Régis Genté a fait un très bon livre sur le sujet : Notre homme à Washington : Trump dans la main des Russes » (Grasset). Dans la mise en scène des vraies-fausses négociations entre Moscou et Washington depuis près d’un an, la séquence des événements est troublante : chaque nouvelle pression de Donald Trump sur l’Ukraine (et sur l’Europe) a été précédée d’une rencontre ou d’un entretien entre Vladimir Poutine et le président américain (ou son émissaire Steve Witkoff). Qu’a dit, par exemple, le chef du Kremlin à son « ami » dans la voiture à Anchorage, à la descente de l’avion et avant les discussions de ce sommet en Alaska ? Ils étaient tous les deux…
Benjamin Quénelle
Bonjour Bru,
Je n’ai jamais senti de haine envers l’Europe. Il y a même un désir profond de faire partie de la famille européenne. Même parmi les chefs d’entreprise contraints aujourd’hui de travailler davantage avec les Chinois, beaucoup regrettent leurs longues collaborations passées avec les entreprises européennes : les négociations étaient plus simples, les contacts plus cordiaux et… les contrats mieux respectés.
Mais la propagande du Kremlin a depuis fait beaucoup de dégâts : l’Europe est montrée comme va-t-en-guerre, responsable de faire échouer « les négociations de paix » entre Moscou et Washington. Même avant 2022, l’Europe était décrite comme faible et sur le déclin, en pleine crise de valeurs. A force d’entendre ces messages de partout (sur les télévisions d’Etat, sur les chaînes Telegram prorégime, à l’école, à l’église, dans les cinémas et les livres…), beaucoup finissent par le répéter.
Benjamin Quénelle
Bonjour George,
Depuis longtemps, après un quart de siècle au pouvoir, Vladimir Poutine vit dans son bunker, coupé du monde réel... Ces dernières semaines, il n’a cessé d’annoncer avec emphase la prise de Koupiansk et Pokrovsk par l’armée russe, alors qu’il suffit de s’informer pour vérifier que ces « prises » de villes ukrainiennes ne sont que partielles.
Poutine dit ne pas utiliser le Web, car il a assez de sources fiables d’informations en direct. Les rapports de ses subordonnés, en premier lieu du ministère de la défense, sont sans doute incomplets de manière à lui cacher la vérité. Mais, avant tout, Poutine manipule et inverse les faits pour alimenter son narratif.
Aujourd’hui, il veut faire croire à une victoire inéluctable de son armée pour, dans le cadre des vraies fausses négociations avec les Etats-Unis, accentuer la pression sur les Occidentaux et imposer ses exigences maximalistes.
Benjamin Quénelle
Bonjour, le tchat a été interrompu quelques instants, le temps d’une alerte incendie dans le bâtiment du Monde. Benjamin Quénelle va continuer à répondre à vos questions dans quelques minutes.
Bonjour et merci Richk,
Sans accréditation permanente en Russie depuis désormais plus d’un an, je dépends d’accréditations temporaires d’envoyé spécial qui, à trois reprises cette année, m’ont permis de retourner en Russie. Mais nous ne pouvons plus couvrir la Russie de l’intérieur comme nous le faisions et le voudrions. Je garde beaucoup de contacts et échange régulièrement (je suis en Russie depuis 2003). Par exemple, pour cet article.
Les deux pères de famille sont de vieilles connaissances. Mais, bien sûr, j’ai dû changer leurs noms et d’autres détails de leur vie. Il y a toujours une forte envie de parler, y compris parmi mes contacts soutenant le Kremlin et sa guerre. Mais, même eux, ils veulent faire de plus en plus attention. Car tout contact avec un journaliste français peut être toxique. La protection de mes sources reste une priorité, mais j’avoue avoir toujours peur de ne pas prendre assez de précautions.
Benjamin Quénelle
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Bonjour Lou,
La question des avoirs russes gelés en Russie est très complexe. S’ils sont « confisqués » d’une manière ou d’une autre par l’Europe pour naturellement financer les efforts de guerre ukrainiens, Moscou multipliera les actions en justice. Contre l’Union européenne, contre Euroclear (le « coffre-fort » qui garde l’essentiel de ces actifs), contre les entreprises européennes encore présentes en Russie. Les juristes russes sont déjà prêts pour ces contre-offensives de représailles dans tous les sens.
On en revient toujours au même déséquilibre dont profite Moscou : en Europe, règne l’Etat de droit ; dans la Russie de Poutine, c’est le coup de force permanent.
Benjamin Quénelle
Bonjour Archi,
Les Russes en Russie ont les moyens de s’informer s’ils le veulent. Ils regardent les télévisions du Kremlin et, sur Telegram, suivent les canaux prorégime. Mais l’Internet leur donne aussi d’autres sources d’information. Les autorités contrôlent certes de plus en plus le Web. Et, fait très inquiétant, un tribunal russe a hier infligé la première amende pour recherche de contenu « extrémiste », possible première étape vers des poursuites plus larges (amendes mais aussi peines de prison) pour de simple recherche sur Internet.
Pour le moment, en utilisant des VPN (Virtual Private Network, des « réseaux privés virtuels » utilisés pour contourner la censure en se connectant à d’autres pays), les Russes peuvent avoir des informations. Notamment sur les pertes humaines. Un site russe en exil, Mediazona, publie chaque jour le nombre de soldats morts (soldats identifiés). A Paris, ou à Moscou avec VPN, ces chiffres sont accessibles.
Benjamin Quénelle
Bonjour,
Vladimir Poutine est maître dans l’art d’inverser les narratifs. Le chef du Kremlin n’a pas envahi l’Ukraine, il l’a « défendue » et « libérée ». La semaine dernière, le 2 décembre, juste avant de recevoir l’émissaire américain Steve Witkoff à Moscou, il a lancé : « Nous n’avons pas l’intention de faire la guerre à l’Europe, mais si l’Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant. » Comprenne qui pourra. Mais le message est clair.
Benjamin Quénelle
Bonjour Laurent,
Ne pouvant hélas plus travailler en Russie même depuis l’annulation de l’accréditation du Monde par les autorités russes, je peux désormais moins bien sonder de l’intérieur les doutes de la société civile russe. Mais c’est un fait : beaucoup de Russes continuent de s’opposer à la fois au Kremlin et à la guerre.
Face à une répression croissante, ils doivent faire de plus en plus attention. Le récent épisode de la chanteuse de rue Naoko le rappelle : il y a toujours des moyens indirects d’exprimer son opposition et, ce qui est encore plus important, de se retrouver à plusieurs pour l’exprimer. Entre Russes rebelles, ils le savent que « nous ne sommes pas seuls ».
Benjamin Quénelle
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Bonjour Anthony,
La question de « l’après » est importante. Car, même si Vladimir Poutine se croit éternel et qu’il a, avec son homologue et ami chinois, Xi Jinping, parlé de méthodes médicales pour prolonger la vie (…), il lui faudra bien un successeur un jour ou l’autre.
La fin de la guerre ne coincidera pas forcément avec la fin de Vladimir Poutine. Mais la mort du chef du Kremlin devrait créer un appel d’air. Beaucoup, y compris dans les élites libérales russes, aujourd’hui étouffées et obligées de survivre en se fondant dans le système, attendent ce moment pour passer à autre chose. Elles se tourneront vers l’Europe, partenaire prioritaire.
En Europe, il faut se préparer à ce moment là. Car l’après Poutine ne sera pas forcément mieux que la période Poutine, et la « fenêtre » d’ouverture sera sans doute de courte durée.
Benjamin Quénelle
Bonjour Etienne,
Au Forum économique international de Saint-Pétersbourg, surnommé le « Davos poutinien », Vladimir Poutine a, le 20 juin, lâché deux phrases qui, de facto, rendent caduc tout espoir de paix avec l’Ukraine. « Je considère les Russes et les Ukrainiens comme un seul peuple. Dans ce sens, toute l’Ukraine est nôtre », a-t-il prévenu, avant de citer un proverbe : « Là où un soldat russe met le pied [est un endroit qui] nous appartient. » Tout était dit.
Benjamin Quénelle
Bonjour Charly,
Depuis près d’un an, Donald Trump promet la fin des combats. Mais la guerre n’en finit pas de durer. Et elle n’est pas près de cesser. Vladimir Poutine utilise, en effet, ces vraies-fausses négociations avec le président des Etats-Unis comme un moyen de poursuivre les opérations militaires. Pour le chef du Kremlin, la diplomatie n’est que la continuation de la guerre par d’autres moyens. Ses exigences restent maximalistes : obliger l’Ukraine à céder des territoires que la Russie n’a pas conquis, obtenir un changement de pouvoir à Kiev.
Benjamin Quénelle
Bonjour Elisa,
L’économie russe a prouvé sa résilience depuis près de quatre ans, mais, aujourd’hui, elle montre clairement des signes d’essoufflement. Après la surchauffe de l’an passé avec une économie de guerre tournant à plein régime, la Russie commence à virer à la récession. En juin, lors du forum de Saint-Pétersbourg, le ministre du développement économique, Maxim Rechetnikov, a prévenu : « La Russie est au bord de la récession. » Dès le lendemain, Vladimir Poutine l’a repris : « en aucun cas » la Russie ne doit entrer en récession.
Cette séquence révèle bien des choses : l’économie va nettement moins bien, mais le Kremlin veut passer outre.
Benjamin Quénelle
Bonjour,
La Stratégie de sécurité nationale (NSS) est un document périodiquement préparé par le pouvoir exécutif des Etats-Unis. Le NSS date de la présidence de Ronald Reagan et a pour objectif de communiquer auprès de la branche législative les priorités et les enjeux de sécurité nationale et la manière dont l’administration prévoit de les traiter.
La base juridique de ce document est définie dans le Goldwater – Nichols Act de 1986. Le document est volontairement général dans son contenu, et sa mise en œuvre repose sur des orientations plus détaillées fournies dans des documents d’appui tels que la Stratégie militaire nationale (National Military Strategy ou NMS) mise au point par le chef d’état-major des armées et la National Defense Strategy (NDS), élaborée par le département de la défense.
A la table des négociations, à quel jeu se livre le Kremlin ? La Russie cherche-t-elle vraiment à conclure un accord de paix ? Notre journaliste Benjamin Quénelle, spécialiste de la Russie, répond à vos questions
Notre journaliste Benjamin Quénelle répondra à vos questions dans un tchat à partir de 10 heures. N’hésitez pas à participer, en écrivant « TCHAT » au début de votre message.
La Russie dit avoir abattu dans la nuit 287 drones ukrainiens
La Russie a déclaré jeudi matin avoir abattu dans la nuit 287 drones ukrainiens, soit l’une des attaques les plus massives de l’armée de Kiev en bientôt quatre ans d’offensive russe. Sur ces drones « interceptés et abattus » par la défense anti-aérienne russe, 32 se dirigeaient vers Moscou, a précisé le ministère de la défense russe dans un communiqué sur Telegram.
En raison des attaques de drones visant la capitale russe, rarement prise pour cible, des restrictions temporaires ont été mises en place dans les quatre aéroports moscovites – Cheremetievo, Domodedovo, Vnoukovo et Joukovski –, selon l’agence fédérale du transport aérien, Rosaviatsia. Des dizaines de vols y ont été annulés, reportés ou redirigés vers d’autres aéroports, selon les agences de presse russes.
Aux Etats-Unis, la Chambre des représentants vote une stratégie de défense à rebours de Trump sur l’Europe
La Chambre des représentants a adopté mercredi un texte sur la stratégie de défense des Etats-Unis pour 2026, avec plusieurs clauses visant à maintenir la présence américaine en Europe, à rebours de signaux récents de la Maison Blanche.
Le NDAA (National Defense Authorization Act, « loi d’autorisation de la défense nationale », en français), voté annuellement par les deux chambres du Congrès avec un certain consensus entre démocrates et républicains, détermine les axes sur lesquels les Etats-Unis devraient, selon les parlementaires, se concentrer en priorité pour l’année suivante en matière de défense. La version 2026, longue de plus de 3 000 pages, préconise un budget global de plus de 900 milliards de dollars (770 milliards d’euros), en augmentation de 5 milliards par rapport à l’année précédente.
Fruit de négociations de plusieurs semaines entre les deux partis, le texte a été adopté à la Chambre des représentants avec 312 voix pour et seulement 112 contre. Il se dirige désormais vers le Sénat, qui devrait à son tour l’approuver avant la fin de l’année.
Dans un communiqué, le président de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson, a qualifié ce texte de « pièce maîtresse du programme du président Trump de paix par la force ». Il a cité notamment une augmentation de 3,8 % de la rémunération des soldats, le déploiement accru de militaires pour lutter contre l’immigration à la frontière sud, le renforcement des défenses antimissiles, ou encore « la dissuasion envers la Chine dans l’Indo-Pacifique ». Mike Johnson a également vanté les économies prévues avec une réduction de près de 7 milliards de dollars des coûts « superflus en bureaucratie au Pentagone », des coupes de 1,6 milliard dans des programmes liés à la lutte contre le réchauffement climatique, ou la suppression d’initiatives en faveur de la diversité pour 40,5 millions de dollars.
En revanche, il ne fait pas état de manière explicite d’autres éléments du texte moins populaires chez les élus républicains, comme l’aide à l’Ukraine. Car le NDAA prévoit pour 2026 quelque 400 millions de dollars d’achats par Washington d’équipements militaires américains à destination de Kiev, afin de continuer à lutter contre l’invasion russe.
Le Pentagone, sous l’égide du ministre Pete Hegseth, tente de recentrer la stratégie de défense des Etats-Unis sur les Amériques. Mais la proposition de loi élaborée par le Congrès prévoit le maintien de la présence des Etats-Unis sur le sol européen. Elle empêche le Pentagone de réduire le nombre de soldats américains déployés en Europe sous la barre des 76 000 sans justification auprès du Congrès.
Donald Trump déclare avoir eu des « mots assez forts » avec les dirigeants européens
Le président américain, Donald Trump, a déclaré, mercredi à la Maison Blanche, avoir eu des « mots assez forts » pendant son entretien plus tôt avec le président français, Emmanuel Macron, le premier ministre britannique, Keir Starmer, et le chancelier allemand, Friedrich Merz. Il a ajouté que les dirigeants européens voulaient organiser une réunion sur l’Ukraine ce week-end mais a souligné que la participation américaine n’était pas acquise.
« Avant d’aller à une réunion, il y a des choses que nous voulons savoir », a-t-il expliqué. « Nous allons prendre une décision » à propos de cette réunion, « nous ne voulons pas perdre notre temps », a-t-il lancé. « Parfois il faut laisser les gens se battre jusqu’au bout, et parfois pas », a-t-il encore affirmé. Donald Trump a laissé percer plusieurs fois récemment son impatience face au président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lui reprochant de ne pas avoir lu la proposition américaine de plan de paix.
Kiev a remis à Washington sa dernière version du plan pour mettre fin à la guerre avec la Russie, selon l’AFP
Deux sources ukrainiennes ont déclaré, mercredi soir, à l’Agence France-Presse (AFP) que l’Ukraine avait remis aux Etats-Unis sa dernière version du plan pour mettre fin à la guerre avec la Russie.
Kiev « a déjà envoyé » à Washington la nouvelle version du plan de sortie du conflit, a déclaré un haut responsable ukrainien sans donner davantage de précisions. Cette dernière version « tient compte de la vision ukrainienne, c’est une proposition plus poussée pour une solution adéquate à des questions problématiques », a rapporté un second responsable ukrainien à l’AFP. « Nous ne divulguons pas les détails en attendant la réaction de la partie américaine », a ajouté ce responsable.
Le point sur la situation, mercredi 10 décembre à 21 heures
- L’armée russe a lancé une offensive « pour tenter de percer du sud vers le nord » de Pokrovsk dans laquelle plusieurs blindés ont été engagés, rapporte le 7e corps de réaction rapide des forces ukrainiennes aéroportées. La première colonne a, selon lui, été détruite, mais les combats se poursuivent.
- L’armée ukrainienne contrôle un tiers de la ville, avait auparavant affirmé son commandant en chef, Oleksandr Syrsky, en dénonçant la propagande russe. Il a par ailleurs assuré que Pokrovsk, tout comme la ville voisine de Myrnohrad, n’était pas encerclée, même si la logistique y reste compliquée.
- Le pétrolier Dashan, appartenant à la flotte fantôme russe, a été endommagé par des drones navals du Service de sécurité d’Ukraine en mer Noire, selon des sources proches de l’unité citées notamment par l’agence Ukrinform et RBK-Ukraine. Le canal Telegram russe « Rybar », réputé proche du ministère de la défense, signale également l’attaque.
- Le président ukrainien dit avoir eu « une conversation productive » avec le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, l’émissaire et gendre de Donald Trump Jared Kushner et l’homme d’affaires Larry Fink, PDG de la société d’investissement BlacRock, dans le cadre d’une première réunion consacrée à la reconstruction et la relance économique.
- « Nous avons également préparé le point de vue ukrainien sur les 20 points fondamentaux du document de base pour mettre fin à la guerre. C’est précisément la sécurité générale qui déterminera la sécurité économique et façonnera la sécurité du climat des affaires », ajoute-t-il sans plus de précisions.
- Emmanuel Macron s’est entretenu avec Donald Trump et d’autres dirigeants européens au sujet de l’Ukraine, « pour essayer d’avancer ». Le premier ministre britannique, Keir Starmer, et le chancelier allemand, Friedrich Merz, ont pris part à cet entretien, selon l’Elysée.
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