Exclu. "On me prenait pour la fille qui ne savait rien" : Aurore Morisse revient sur ses débuts parfois difficiles dans Affaire conclue

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Ce vendredi 12 décembre, Affaire conclue propose un nouveau prime pour les fêtes de fin d'année. Aurore Morisse compte parmi les acheteurs qui ont rivalisé d'enchères durant l'émission. Elle revient pour Télé-Loisirs sur ses débuts parfois compliqués dans le programme.

Ce vendredi 12 décembre, Affaire conclue revient en prime sur France 2 avec une émission qui va réserver quelques surprises aux habitués de l'émission. Elle se déroule en effet dans le cadre très privilégié du château d’Ussé, qui aurait inspiré à Charles Perrault le conte de La Belle au bois dormant. Elle remet aussi au goût du jour des types de transactions jamais vus dans le programme, la vente à la bougie et la vente sous pli cacheté. De quoi mettre un peu de sel dans le déroulement des enchères ! Aurore Morisse compte parmi les acheteurs qui vont tenter d'emporter les objets très prestigieux mis en vente dans ce prime. Pour Télé-Loisirs, elle est revenue sur son déroulement. "L'endroit est déjà spécial, mais aussi la manière dont on a acquis les pièces. C'est perturbant parce qu'on n'a pas du tout l'habitude dans les quotidiennes d'acheter de cette manière-là. Et puis, c'était des objets qui étaient assez improbables, impossible d'avoir ça dans des quotidiennes. C'est un moment qui nous a laissé sur un petit nuage", révèle-t-elle.

C'est en mai 2021 qu'Aurore Morisse a intégré la salle des ventes d'Affaire conclue, rejoignant les autres acheteurs belges déjà présents dans l'émission, Gérald Watelet, qui l'a quittée depuis, ou Stéphane Vanhandenhoven. Elle s'est fait remarquer par la production de l'émission grâce à la chaîne YouTube qu'elle animait à l'époque. "Ils sont venus me chercher, il y a six, sept ans. J'avais fondé une chaîne YouTube qui s'appelait Les petites histoires d'Aurore. Je faisais des petites vidéos didactiques très courtes sur comment expertiser un objet, les histoires de telle ou telle pièce...", se souvient-elle. Dans un premier temps, l'antiquaire belge avait refusé de participer au programme. "La première fois, je leur ai dit que je n'étais pas intéressée parce que je n'étais pas brocanteur. La différence entre les antiquaires et les brocanteurs, c'est que nous avons une obligation de donner une authenticité et la provenance d'un objet, ce qui n'est pas le cas des brocanteurs", explique-t-elle.

Aurore Morisse (Affaire conclue) se félicite d'être aujourd'hui considérée pour son expertise par les téléspectateurs

Aurore Morisse souligne également que ses débuts dans l'émission n'ont pas toujours été aisés à cause de son jeune âge. Elle était la benjamine d'Affaire conclue. "Au début, quand j'ai commencé il y a cinq ans, l'âge était important, parce qu'on me prenait pour la petite nouvelle, la fille qui ne sait rien, la petite jeune. Dans les émissions, l'âge était assez mal vu. J'étais jeune et peut-être sans connaissance pour eux. Et aujourd'hui, je suis comme eux, je suis au même niveau, même si je reste la plus jeune de l'émission. J'ai 35 ans, quand j'ai commencé j'en avais 29", se souvient Aurore Morisse.

L'antiquaire belge se félicite d'ailleurs d'être reconnue aujourd'hui pour son expertise. Une belle victoire pour elle ! "Les gens se rendent compte que je ne suis pas que la jolie blonde jeune qui fait des blagues dans l'émission. Le plus gros gain que j'ai pu faire grâce à cette émission, c'est de me rassurer sur le fait que j'ai des connaissances", se félicite-t-elle.

Découvrez en images : Affaire conclue : découvrez les acheteurs phares de l'émission qui font grimper les enchères !

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Agnès Frémiot

Véritable enfant de la télé, j'écris depuis des années sur le petit écran et les séries. Journaliste et fan inconditionnelle de Friends et fille spirituelle de Dorothée, je ne loupe pas un épisode de Koh-Lanta, L'amour est dans le pré, Mask Singer, ou Affaire conclue... et je nourris une véritable passion pour la Star Academy. En 1987, j'ai assisté à l'arrivée de Dorothée sur TF1. Pendant les années suivantes, j'ai passé mes mercredis après-midis, mes goûters quotidiens et mes dimanches matins devant les émissions de la reine du divertissement pour enfants. Dix ans plus tard, j'ai manqué ses adieux, trop occupée par ma vie estudiantine. Les années 2000 ont été un véritable Eldorado pour la téléphage que je suis, entre l’avènement du Loft, les débuts de la Star Academy et l'arrivée de Koh-Lanta. J'ai passé des soirées Nouvelle Star à attribuer des rouges et des bleus, mais aussi à commenter l'émission ici ou là lors de live-blogs, les prémices des réseaux sociaux. Et je ne parle même pas des séries ! Je peux écraser une larme en entendant le jingle de la Trilogie du samedi. J'ai adoré Buffy contre les vampires, qui reste avec Friends, la meilleure série de tous les temps à mes yeux. Mais il y a aussi eu Dawson, Alias, Le Caméléon... A cette époque, il fallait gérer la frustration et attendre parfois plus d'un an pour voir la suite de sa série préférée. Aujourd'hui, je mesure ma chance d'avoir les plateformes à ma disposition pour regarder autant de séries que je le désire. Désormais, je ne jure que par L'amour est dans le pré et Affaire conclue. Je ne désespère pas de braver ma timidité pour aller vendre un objet sur le plateau de Julia Vignali. En revanche, les chances que je tente ma chance dans le programme de Karine Le Marchand sont nulles. Indépendante pendant des années, je me suis longtemps partagée entre ma passion dévorante pour la télévision et mon intérêt pour l'économie de ma région d'adoption. Aujourd'hui, je me consacre à 100% à la télévision pour mon plus grand plaisir !

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