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Les pourparlers se multiplient entre les organisations, la direction du musée et le ministère de la Culture. En dépit du contexte budgétaire, Rachida Dati se dit prête à lâcher du lest sur les emplois, et vient de confier une mission à Philippe Jost sur la réorganisation du Louvre.
Et maintenant, la grève ! Alors que le Louvre est dans la tourmente depuis le cambriolage de huit bijoux de la couronne le 19 octobre, les syndicats SUD, CGT et CFDT ont la ferme intention de faire cesser le travail à partir du 15 décembre. On aurait pu penser que les organisations syndicales feraient bloc face aux vagues de critiques déferlant sur leur maison. Mais comme le souligne Christian Galani (CGT) avec une franchise déconcertante, « le rapport de force est à notre avantage ».
Avec un flux de visiteurs incessant à gérer (30 000 personnes par jour), des avaries régulières dans les bâtiments (monte-charge pour les oeuvres en panne, fuites d’eau...) et des salaires modestes, les 2 200 agents du Louvre ont de multiples griefs à faire valoir. Le vol du 19 octobre, au nez et à la barbe de surveillants désemparés, a été la goutte d’eau faisant déborder le vase. « On peut parler de traumatisme, et certains d’entre nous ont désormais peur de se trouver face à un braquage »

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