Guillaume Tabard : «Budget de la Sécurité sociale, une droite sans unité ni clarté»

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Si Retailleau était resté au gouvernement, Wauquiez n’aurait-il pas été vent debout contre un budget négocié avec la gauche, laissant filer les déficits et sacrifiant la réforme des retraites ?

Si Retailleau était resté au gouvernement, Wauquiez n’aurait-il pas été vent debout contre un budget négocié avec la gauche, laissant filer les déficits et sacrifiant la réforme des retraites ? Gonzalo Fuentes / REUTERS

CONTRE-POINT - À trois exceptions près, Les Républicains n’ont pas voulu empêcher l’adoption d’un texte dont la disposition centrale est la suspension de la réforme des retraites.

C’est à la gauche que Sébastien Lecornu a cédé, mais c’est la droite qui a sauvé le premier ministre. Avec le vote du budget de la Sécurité sociale, Les Républicains ont une nouvelle fois donné une image de division et de confusion.

Sur le PLFSS, le groupe Droite républicaine est apparu le plus divisé de tous. Alors que la position officielle de son président, Laurent Wauquiez, était l’abstention, 28 députés seulement ont voté comme lui, 3 votant contre et 18 pour, apportant au premier ministre les voix qui lui manquaient pour faire passer son texte. Ce que l’on retient est moins qu’une majorité de députés LR se soit abstenue, comme ceux d’Horizons, le groupe d’Édouard Philippe, mais qu’un bon tiers d’entre eux aient voté pour, comme les députés socialistes.

Cette division interne porte en partie sur le fond : nombre des votants contre de mardi avaient voté la censure d’Élisabeth Borne sur les retraites le 20 mars 2023. Mais il est difficile de ne pas y voir aussi le reflet de la guerre…

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Le Figaro

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