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CONTRE-POINT - Nicolas Sarkozy a réveillé les gardiens du « cordon sanitaire » avec le parti lepéniste. Mais ceux qui veulent imposer à la droite un périmètre autorisé en oublient de voir que toutes les stratégies ne sont pas compatibles entre elles.
Pour avoir osé dire que le Rassemblement national n’était pas un « danger pour la République » et invité la droite à s’ouvrir « sans anathème, ni tabou », Nicolas Sarkozy a réveillé les gardiens du « cordon sanitaire » avec le parti lepéniste. Pour avoir envisagé une primaire allant « de Gérald Darmanin à Sarah Knafo », Laurent Wauquiez est suspecté de vouloir briser la « digue » construite contre « l’extrême droite ». Les reproches sont les mêmes : c’est de Gaulle qu’on assassine, c’est Chirac qu’on trahit, c’est la République qu’on menace.
Ceux qui, le plus souvent de l’extérieur de la droite, veulent lui imposer un périmètre autorisé en oublient de voir que toutes les stratégies ne sont pas compatibles entre elles. L’objet d’une primaire est en effet de désigner un candidat commun à tout un espace politique afin de lui donner des chances de se qualifier au second tour de la présidentielle. Or, si une donnée relève de la quasi-certitude, c’est la présence…
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