Nouveau coéquipier de Tadej Pogacar chez UAE, le Français, Benoît Cosnefroy, avait encore du mal à croire, ce samedi, qu’il faisait désormais partie de « la meilleure équipe du monde ». Après une saison minée par les blessures, l’ancien coureur de l’équipe Decathlon-AG2R s’est exprimé sur son transfert estival. « C’est dingue. J’ai un peu l’impression d’être un gymnaste qui a réussi son salto et tombe pieds joints en saluant tout le monde. »
Benoît Cosnefroy n’a plus couru depuis le Tour de Suisse en juin à cause d’une blessure au genou. « Franchement, je ne l’ai pas vu venir. J’ai toujours su qu’ils étaient intéressés, mais entre être intéressés et signer le contrat, la route est souvent longue. Quand en septembre je n’avais rien, j’avoue que j’ai eu peur » a déclaré le coureur de 30 ans lors de la journée médias de sa nouvelle équipe à Benidorm, en Espagne.
« Au niveau de mon corps, je me sens bien. Au niveau de mon moral aussi. Tous les voyants sont au vert, mais je n’ai pas encore assez de travail dans les jambes », a souligné le puncheur normand.
Les classiques ardennaises avec Pogacar
Un temps annoncé chez Picnic, l’équipe de Warren Barguil, il a finalement signé pour deux saisons avec UAE. La formation la plus puissante du peloton l’a recruté pour briller sur des courses d’un jour.
« Je vais courir beaucoup de courses de seconde zone. Ça me va très bien. Je sais que si je suis à mon niveau. Je vais pouvoir jouer et gagner des courses. C’est pour ça qu’ils m’ont pris d’ailleurs. Ils ne m’ont pas pris pour monter les cols du Tour de France devant », a annoncé Benoît Cosnefroy.
Le Français sera donc rarement aligné sur les mêmes courses que Tadej Pogacar, sauf sur les classiques ardennaises du mois d’avril (La Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège). « C’est super cool d’être dans son équipe (à Pogacar). Il n’y a pas de pression puisque sa personnalité est super détachée de tout ce qui l’entoure. Il est tellement cool et j’ai été directement bien accueilli. »
Pas de grand Tour non plus, mais le champion du monde espoirs n’est pas frustré : « Sincèrement, ce n’est pas là où je prends le plus de plaisir. » Le Français espère donc briller sur des courses d’un jour et retrouver le goût de la victoire sous ses nouvelles couleurs.




