La collection du Musée d’Art Moderne de Paris enrichie de 61 œuvres d’Henri Matisse

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Henri Matisse. Marguerite endormie. Étretat, été 1920.

Henri Matisse. Marguerite endormie. Étretat, été 1920. Collection particulière / Martin Parsekian

L’épouse du petit-fils du peintre, Barbara Dauphin Duthuit, va offrir une collection de tableaux, sculptures, dessins, eaux-fortes, lithographies et livres illustrés au musée parisien, après le succès de l’exposition Matisse et Marguerite, le regard d’un père.

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Une donation exceptionnelle. Barbara Dauphin Duthuit, épouse du petit-fils d’Henri Matisse, va offrir quelque 61 œuvres du peintre au Musée d’Art Moderne de Paris, après le succès de l’exposition Matisse et Marguerite , le regard d’un père, accueillie par l’institution du 4 avril au 24 août 2025. La donation comprendra sept tableaux, une sculpture, vingt-huit dessins, huit eaux-fortes, six lithographies, cinq affiches originales et six livres illustrés, selon les informations de Franceinfo.

Ces différentes pièces couvrent «la première moitié du XXe siècle», déclare dans un communiqué le président du MAM, Fabrice Hergott. La plupart d’entre elles sont des portraits de Marguerite Matisse, fille aînée de l’impressionniste, mais aussi son modèle préféré, et témoignent de son « rôle majeur dans l’œuvre et la carrière de Matisse ». Elles mettent en lumière « chaque période du face-à-face tendre et complice entre le peintre et son modèle, depuis les images de l’enfance (...) jusqu’aux portraits bouleversants réalisés en 1945 alors que Marguerite venait d’échapper à la déportation pour faits de Résistance », poursuit le musée parisien.

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Geste «généreux»

Une des œuvres les plus notables de cette collection se nomme Marguerite endormie. Le tableau, peint en 1920, intègre une série de peintures, dessins et estampes où Marguerite apparaît dans « un manteau écossais sur le balcon à Nice, jusqu’à sa convalescence à Étretat en 1920 ». D’autres pièces, comme les livres illustrés parus entre 1944 et 1954, évoquent « le rôle essentiel de la jeune Marguerite auprès des imprimeurs de son père, tout en témoignant de l’infinie richesse créative du peintre jusqu’à sa mort », explique Fabrice Hergott.

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Le Musée d’Art Moderne de Paris tient à saluer le geste « généreux » de Barbara Dauphin Duthuit, qui témoigne d’« un engagement fort de sa part et de sa confiance envers le musée qui devient, de fait, la nouvelle maison de Marguerite pour les décennies et les siècles à venir ». Ce n’est, par ailleurs, pas sa première donation à une institution culturelle parisienne. En 2013, elle avait alors offert au Centre Pompidou le tableau Marguerite au chat noir, peint en 1910 par Henri Matisse.

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