Les indiscrets politiques. Et aussi dans nos indiscrets : le style Geffray ; Tondelier-Faure, entre quatre yeux ; l’échange Piolle-Aulas…
Publié le 11/12/2025 à 16:40

Le Premier ministre Sébastien Lecornu à l'Assemblée nationale à Paris le 10 décembre 2025
afp.com/JULIEN DE ROSA
Qui est le Premier ministre En fait, c’est une colle… Sébastien Lecornu est à Matignon, il vient d’arriver mais son sort paraît comme suspendu… Le second quinquennat d’Emmanuel Macron est décidément à nul autre pareil. Chaque semaine qui passe nous réserve de nouvelles surprises.
Les temps bénis des communistes
Le député Emmanuel Maurel, un ancien cadre du PS passé sous bannière "GDR" a joint sa voix à celles de ses anciens camarades, permettant ainsi au PLFSS d’être adopté. C’est l’unique membre de son groupe à avoir émis un vote favorable sur le texte, tandis que son président, Stéphane Peu, annonçait que ses députés allaient voter majoritairement contre. Le lendemain à la chambre haute, les patrons des sénateurs socialistes et des communistes en rient. "J’espère que vous allez l’exclure !", blague Patrick Kanner. "C’est fini, ça, on n’exclut plus nous", répond Cécile Cukiermann.
"Sébastien" et "Olivier"
L’adoption cette semaine du budget pour la Sécurité sociale a été possible, en grande partie, par la relation nouée durant plusieurs mois entre Sébastien Lecornu et Olivier Faure. Pour la sauvegarder - et accessoirement sauvegarder sa place… - le Premier ministre n’est pas très prolixe sur le contenu de ses échanges avec le Premier secrétaire du PS, mais un indice montre leur proximité : "Je n’exclus pas qu’il y ait de la sincérité dans leur relation, explique la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon, proche de Lecornu. Moi, Faure, je l’appelle 'Faure' ; Sébastien, lui, l’appelle 'Olivier'. Ça dit déjà beaucoup de choses."
Attal : inspiration trumpienne
Gabriel Attal a envoyé il y a quelques mois deux cadres de Renaissance aux Etats-Unis pour y rencontrer… les équipes de Donald Trump. Objectif : étudier leur stratégie sur le digital. L’ancien Premier ministre se félicite d’avoir "rattrapé Bardella sur TikTok" : "Certaines capsules font plus d’audience qu’un passage au 20 Heures de TF1."
Tondelier-Faure, entre quatre yeux
Le premier secrétaire du PS et la secrétaire nationale des Ecologistes se sont croisés mercredi matin et ont échangé pendant quelques minutes, ce qui ne leur était pas arrivé ces deux derniers mois (en tête-à-tête). Le vote positif des socialistes sur le PLFSS - "C’est quand même beaucoup", a noté l’élue d’Hénin-Beaumont -, la primaire de la gauche - "Tu vas m’aider pour convaincre", a assuré le socialiste à celle qui a été désignée candidate à la présidentielle par son parti : ces deux-là avaient des choses à se dire…
Les petits cailloux de Hollande
Dans cette drôle de période, François Hollande, comme à son habitude, "laisse dégorger les escargots". Comprendre : il observe les prises de position des autres et attend de voir s’il peut se glisser dans un trou de souris en 2027. "Il ne bougera pas avant les municipales", observe un proche, qui note cependant que l’ancien président a la bougeotte. "Il se déplace beaucoup, il pose des petits cailloux un peu partout. Il adore ça ! Il joue de sa stature d’ancien président et l’avantage c’est que lui n’a pas de bracelet électronique", pique un proche.
Le style Geffray
Le nouveau ministre de l’Education reste volontairement discret sur les réseaux sociaux. "Quand il se passe quelque chose dans un établissement, j’appelle directement, je ne fais pas un tweet, confie Edouard Geffray. Les mots creux, il faut arrêter." Nouveau venu sur la scène politique, le haut fonctionnaire est désormais régulièrement interpellé aux questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. Et il tente de répondre en ayant "l’avantage d’être un technicien…"
Quand Piolle et Aulas échangent…
Le maire de Grenoble, Eric Piolle, a dîné avec Jean-Michel Aulas, peu avant que le patron de la ligue féminine de football ne déclare sa candidature à la mairie de Lyon. Mais déjà ce dernier la peaufinait, vantant auprès de l’édile son profil issu de la société civile, "attaché aux questions environnementales". "Mais vous n’aurez d’autre choix que de faire quelque chose de populiste anti-écolo", lui a glissé Piolle. Aujourd’hui, le Grenoblois estime qu’il avait vu juste !
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