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Le Paris FC recevait le Toulouse FC ce samedi dans le cadre de la 16e journée de Ligue 1. Grâce à un doublé de Yann Gboho, le TFC s’impose sans problème (3-0).
Le Paris FC, malgré ses gros moyens, se rapproche dangereusement de la zone de relégation après une nouvelle et lourde défaite à domicile contre Toulouse (3-0), samedi pour la 16e journée de Ligue 1.
Terriblement inoffensif, fébrile en défense, le club de la famille Arnault et de Red Bull n'a pris que deux points sur les cinq derniers matches et ne compte que quatre longueurs d'avance sur le barragiste Auxerre, qui reçoit Lille dimanche.
Le promu a présenté lundi son projet d'agrandissement de son centre d'entraînement d'Orly, signe de ses ambitions, mais il faut déjà assurer le maintien avant de viser l'Europe dans un proche avenir.
Après un début de saison correct, le PFC a été sèchement battu par une équipe de Toulouse bien plus mature. Le Téfécé se rapproche des places européennes, septième juste devant Monaco qui joue à Marseille dimanche soir.
Les Violets auraient pu marquer plus tôt, mais Kevin Trapp, passé devant Obed Nkambadio dans la hiérarchie des gardiens, a arrêté le penalty du champion du monde Djibril Sidibé (19), après une main d'Hamari Traoré.
L'ancien portier du PSG n'a fait que retarder l'échéance. Santiago Hidalgo s'est arraché pour reprendre un centre de Sidibé (28). L'Argentin avait déjà signé l'égalisation à Marseille (2-2) en toute fin de match le week-end précédent.
Puis Yann Gboho a marqué au bout d'une belle action construite (37), le genre de mouvement que le PFC ne parvient plus vraiment à développer depuis quelques matches.
Ambiance morose
L'Ivoirien a signé un doublé (69) en profitant de l'apathie de l'arrière-garde parisienne et d'une nouvelle bonne passe de Sidibé.
L'entraîneur Stéphane Gilli avait admis que les deux derniers matches de sa formation, contre Auxerre (1-1) et au Havre (0-0), n'étaient pas très bons. C'était pire cette fois.
Passé la belle frappe lointaine d'Ilan Kebbal dès la première minute, le PFC n'a presque pas été dangereux.
L'étoile de cette équipe a bien essayé de secouer les siens, mais il n'était pas dans un bon jour. Et il va partir disputer la Coupe d'Afrique avec l'Algérie.
Pour sa deuxième titularisation de la saison, Jonathan Ikoné, aligné en pointe, a fait croire au réveil après la mi-temps quand sa frappe a été contrée par la poitrine de Charlie Cresswell (48), mais les Parisiens sont retombés dans leur torpeur.
Ikoné est une des déceptions du recrutement estival, qu'il faudra corriger cet hiver. Le PFC vise au moins un attaquant et un milieu pour redynamiser le groupe.
Même l'ambiance au stade était morose. Jean-Bouin n'a assisté qu'à deux victoires, contre Metz (3-2) et Lorient (2-0), deux adversaires pour le maintien.
On n'a entendu que les supporters toulousains, en raison de la crise que traversent les ultras du PFC après une bagarre au Havre entre les deux principaux groupes.
Après ce conflit, les Old Clan se sont mis en sommeil, et les Ultras Lutetia, sanctionnés par le club et privés de tambours, n'étaient pas très nombreux et n'ont pas chanté. Les supporters aussi sont en crise, et l'équipe est sortie sous les sifflets.
La suite du programme peut leur redonner de la voix, car après leur 32e de finale de Coupe de France contre Raon-l'Etape les Parisiens reprendront par un derby au Parc des Princes contre le PSG, le 4 janvier. Pas facile pour une équipe en difficulté...
