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Rennes a remporté le derby breton face à Brest (3-1).
Après la lourde défaite au Parc des Princes contre le PSG, Rennes a retrouvé le goût de la victoire. Les joueurs d’Habib Beye ont dominé le derby contre Brest et occupent provisoirement la 4e place du classement en Ligue 1.
Secoué en début de match, Rennes a profité de deux bourdes énormes de Brest pour prendre l’ascendant et ne plus le lâcher (3-1), samedi, lors de la 16e journée de Ligue 1.
Après la correction reçue face au Paris SG (5-0), Rennes repart de l’avant et s’accroche dans la course à l’Europe, 5e avec 27 points, provisoirement à deux longueurs de Lille (4e) et Marseille (3e).
Brest, dont la série de trois victoires consécutives s’arrête, finira 2025 dans la seconde moitié du classement, actuellement 11e avec 19 unités. Et les hommes d’Eric Roy ont de quoi se mordre les doigts, aussi fort qu’ils avaient mordu dans ce match en prenant Rennes à la gorge dès le début du match.
Dès la 2e minute, le latéral gauche Daouda Guindo avait sonné la charge d’une demi-volée lointaine sur laquelle Brice Samba avait dû s’allonger, avant de fermer l’angle face à Pathé Mboup (3e).
Quelques secondes plus tard, Kamory Doumbia, trouvé dans la surface, voyait sa frappe déviée par Anthony Rouault rebondir sur le haut de la transversale de Samba qui n’avait pas bougé (4e).
Partie remise pour le Malien et Brest, puisque neuf minutes plus tard, servi à l’entrée de la surface par l’ancien rennais Romain Del Castillo, Doumbia servait Mama Baldé dont la frappe puissante, quasiment au point de pénalty, n’a laissé aucune chance à Samba (0-1, 13e).
Complètement étouffé par le pressing des visiteurs et incapable de se remettre dans le sens de la marche, Rennes a trouvé un improbable sauveur en la personne de Kenny Lala. Le latéral droit des Finistériens s’est d’abord emmêlé les pinceaux sur un ballon sans difficulté, permettant à Mousa Al Tamari de servir en retrait Estéban Lepaul qui a envoyé le ballon dans le but grand ouvert (1-1, 24e).
Les gestes de réconfort de ses coéquipiers n’ont servi à rien puisque 12 secondes seulement après la remise en jeu, Lala remettait trop mollement en direction de Brendan Chardonnet et Al Tamari, toujours lui, s’emparait du ballon pour aller remporter son face-à-face avec Grégoire Couderc, préféré à Radoslaw Majecki dans les cages (2-1, 25e).
Dans la foulée, le Jordanien a eu l’occasion de faire le break, profitant du bon appel de Lepaul qui lui a ouvert le chemin du but, pour frapper aux 16m, mais Couderc a dévié au-dessus, tout comme il a été vigilant à la 45e sur un corner direct de Djaoui Cissé.
La seconde période a été plus maîtrisée par les Rouge et Noir qui ne se sont cependant pas créé beaucoup d’occasions.
Mais après que Samba a bien boxé une frappe lointaine et puissante de Mboup (76e), sur une action d’école, Ludovic Blas a décalé Quentin Merlin dont le centre tendu a trouvé le plat du pied victorieux de Kader Meïté (3-1, 87e).
Un but 100% «impact players» (remplaçants), pour reprendre la terminologie d’Habib Beye, auquel aurait pu s’ajouter un autre de Seko Fofana, également en sortie de banc, sans un arrêt superbe de Couderc.
