Ce mardi était décisif pour le Paris Saint-Germain. Outre le litige l’opposant à Kylian Mbappé, le club de la capitale attendait ce mardi la décision du conseil des prud’hommes de Paris dans l’affaire Hamraoui. L’ex-milieu de terrain parisienne poursuivait le club pour harcèlement moral et lui réclamait 3,5 millions d’euros de dommages et intérêts au club. Elle a finalement été déboutée
« Le Paris Saint-Germain prend acte de la décision du Conseil des prud’hommes, qui confirme que le Club a agi dans le respect du droit et de ses obligations contractuelles tout au long de la relation de travail avec Mme Hamraoui. Nous espérons que cette décision permettra de refermer définitivement ce chapitre. Le Paris Saint-Germain continue d’avancer, résolument tourné vers ses projets sportifs et concentré sur l’avenir de son collectif », a réagi le club dans un communiqué, rappelant qu’il s’est constitué partie civile dans la procédure pénale aux côtés de son ancienne joueuse.
Le point de départ de cette affaire remonte à la violente agression subie par Kheira Hamraoui en novembre 2021. Celle-ci reproche avoir ensuite été mise à l’écart et ne pas avoir été soutenue par le PSG. « Elle s’est entraînée seule pendant cinq mois. Un jour, elle a vu que son numéro, le 14, avait été attribué à une autre joueuse. C’est une baffe dans la figure », avait déclaré son avocat, Me Garbarini, à l’audience le 17 novembre dernier.
« Concernant les accusations de harcèlement moral, le club rappelle que, sur la saison 2022-2023, Kheira Hamraoui a pris part à la quasi-totalité des matchs officiels, et ce jusqu’à la fin de son contrat, preuve que sa carrière sportive s’est poursuivie dans des conditions normales au sein du groupe professionnel », avait estimé le PSG dans un communiqué publié quelques minutes après l’audience.




