Margot, gagnante du Meilleur pâtissier 2025 : "Au début, j’étais une des plus faibles"

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INTERVIEW. La saison 14 du Meilleur pâtissier a pris fin jeudi 11 décembre 2025. Cyril Lignac et Mercotte, qui a fait ses adieux à l'émission, ont décerné la victoire à Margot, après Timothée en saison 13. La trentenaire s'est démarquée par son sang-froid à partir du milieu de saison notamment. Elle se confie à Télé-Loisirs.

Voilà, le dénouement du plus grand concours de pâtisserie amatrice de France. Jeudi 11 décembre 2025, la saison 14 du Meilleur pâtissier s'est achevée non sans festivités. Pour la toute dernière participation de Mercotte aux côtés de Cyril Lignac, sa famille et les chefs invités s'étaient réunis pour lui adresser un mot. Une séquence pleine d'émotions pour l'autrice que le public retrouvera dès jeudi 17 décembre dans son spin-off de l'émission, Le Meilleur pâtissier : Qui sera plus fort que le grimoire de Mercotte ?. À l'issue de l'épisode, l'emblématique duo gourmand à la tête du format a déclaré Margot, vainqueure de l'édition. Celle-ci s'est distinguée par deux tabliers bleus et, surtout, six victoires consécutives, sept en tout, lors de l'épreuve technique de Mercotte. La trentenaire raconte son aventure à Télé-Loisirs.

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Télé-Loisirs : C’est une sacrée aventure qui prend fin !
Margot : Oui, franchement, c’était un truc de fou. Et là, ça fait un peu bizarre : ça y est, c’est vraiment terminé.

Pour revenir à la source, pourquoi avoir voulu vous inscrire au Meilleur Pâtissier ?
C’est une émission que je regarde depuis la première saison avec ma petite sœur. Ça fait environ quatre ans que je me suis mise à la pâtisserie. Ce sont surtout mes collègues qui goûtent à tous mes tests qui m’ont incitée à m’inscrire. À force qu’on me fasse miroiter que j’en étais capable, je me suis inscrite !

Comment s’est passée la première rencontre avec Cyril Lignac et Mercotte que vous suivez depuis longtemps ?
La toute première fois était particulière. On était quatorze pâtissiers, et sous la tente, le nombre de personnes présentes est proportionnel au nombre de participants. C’était un peu la course. On se disait qu'ils ne venaient pas trop nous voir. J'étais déçue. Mais on a compris que c’était une usine à gaz. Dès qu’on a été moins nombreux, ils ont été hyper avenants. Ils nous soutenaient. C’était cool.

Qu'avez-vous ressenti lors de vos premiers pas sous la tente ?
J’avais les larmes aux yeux. On a l’impression de rentrer dans sa télé. Je connaissais les décors, les plans de travail. C’était vraiment cette impression-là et les larmes sont montées.

Comment avez-vous vécu le fait de pâtisser sous pression ?
La pression, ça allait. J’ai été sportive de haut niveau et mon métier est stressant. Les deux ou trois premières émissions, la pression venait surtout du niveau des autres. Je pensais arriver avec un bon bagage et je me suis rendu compte que j’étais une des plus faibles ! Il m’a fallu quelques émissions pour me mettre dans le bain. La suite, on la connaît !

Quel a été votre meilleur souvenir, hors victoire ?
Le meilleur souvenir, c’est l’émission d’Halloween, quand on a reçu Pierre Marcolini. Il m’a encouragée dès son passage à mon plan de travail, il était à fond derrière moi pour des goûts un peu spéciaux, ce qui n’était jamais arrivé. À la dégustation, il m’a fait des compliments de fou. Je pense que c’est là que j’ai commencé à me dire que j’avais quelque chose à faire dans le concours.

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À propos de goûts spéciaux, vous avez fait manger de l’ail noir à Cyril Lignac. Et ce n'est pas bien passé !
Pour avoir vu les précédentes saisons, je suis loin d’être la première à proposer des goûts originaux. Mais je ne l’avais jamais senti aussi réticent que sur notre saison. Mercotte, elle, faisait des recettes à l’ail noir, donc je savais que je l’aurais de mon côté. J’ai fait goûter à Cyril, il ne l’a pas apprécié, mais ce n’est pas grave.

Et votre pire souvenir ?
La revisite de la religieuse dans l'épisode 9. Le seul vrai raté. Une catastrophe. Je m’en suis voulu, alors que, mentalement, d’habitude je m’en sors bien. Cyril et Mercotte sont arrivés à mon plan de travail, je n’avais rien vraiment commencé qu’ils me disaient déjà que ce n’était pas terrible ! Avec la fatigue, ça m’a déstabilisée. L’épreuve a été catastrophique.

Comment avez-vous géré la durée du concours et la fatigue ?
Mon passé de sportive m’a aidée. Je m’accroche toujours. Je relativise, je rebondis, je m’adapte.

Jusqu'à avoir six victoires d’affilée pour l’épreuve technique de Mercotte !
Oui. C’était incroyable. Les premières émissions, j’étais pourtant dans les dernières. Je paniquais. Et finalement, j’ai eu sept victoires, dont six d’affilée. Je n’ai pas battu Timothée, mais pas loin. (Il en a remporté 9 sur les 14 lors de la saison 13 qu'il a gagnée, NDLR)

Comment s’est passée la rédaction du livre ?
Très bien en collaboration avec M6 Éditions. Et surtout, une éditrice, Hélène, qui me suit. Mercotte et Cyril ont écrit une préface mais ils ne participent pas à la rédaction. On m'a laissé six ou sept jours de repos après la finale, puis on a enchaîné. Il fallait écrire un livre en un mois et demi : quarante recettes à réfléchir, rédiger, puis une semaine de shooting photo à Paris où j’ai dû refaire les quarante recettes. C’était une super expérience.

Pourriez-vous envisager une reconversion ?
Non. J’adore mon métier actuel, je suis passionnée. Je n’ai aucune envie de le quitter. Et j’ai peur que transformer ma passion en métier la fasse devenir juste un métier. Ce sera toujours un à-côté.

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