Mgr Laurent Ulrich : « J’ai invité le pape à Paris. Il m’a répondu : “Oui, j’aimerais voir Notre-Dame”»

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L’archevêque de Paris, Mgr Laurent Ulrich, célébrant une messe à Notre-Dame de Paris, le 23 juillet 2025.

L’archevêque de Paris, Mgr Laurent Ulrich, célébrant une messe à Notre-Dame de Paris, le 23 juillet 2025. THIBAUD MORITZ / AFP

EXCLUSIF - L’archevêque de Paris préside, ce samedi à Notre-Dame de Paris, la béatification de 51 jeunes catholiques martyrs, victimes du nazisme. Un an après sa réouverture, la cathédrale parisienne ne cesse d’attirer les foules.

Ce samedi 13 décembre, un événement exceptionnel a lieu à Notre-Dame de Paris, aboutissement de quarante années de recherches historiques et théologiques : la béatification, au titre de martyrs, de 51 jeunes Français, catholiques, partis volontairement et clandestinement en Allemagne pour soutenir spirituellement les ouvriers du STO (Service du travail obligatoire). L’archevêque de Paris, Mgr Laurent Ulrich, 74 ans, évoque pour Le Figaro cette cérémonie qui participe du rayonnement de la cathédrale, un an après sa réouverture.

LE FIGARO. - Ce samedi 13 décembre, vous participez à la béatification de 51 martyrs catholiques morts « en haine de la foi » dans les camps nazis entre 1944 et 1945. Quel message faut-il en retenir ?

Mgr Laurent ULRICH.- Leur premier message est l’énergie spirituelle. Certains de ces hommes n’étaient pas obligés de partir au STO, le Service du travail obligatoire. Ils y sont allés comme volontaires pour soutenir le moral et la vie chrétienne de ceux…

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Le Figaro

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