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L’analyse récente d’un fragment du cœur momifié du roi suggère qu’il aurait succombé à un champignon, non à la gangrène. La recherche n’aurait pu être menée sans l’aval de ses héritiers, parmi lesquels le duc d’Anjou, qui a répondu à nos questions.

Trois siècles après sa mort, le Roi-Soleil continue de livrer ses secrets : une équipe de chercheurs dirigée par le paléopathologiste Philippe Charlier a récemment publié des travaux qui contredisent la cause officielle de la mort de Louis XIV. L’histoire retenait que le souverain s’était éteint le 1er septembre 1715 des suites d’une gangrène. Mais l’analyse d’un fragment de son cœur, momifié, suggère un nouveau diagnostic : la chromoblastomycose, une infection fongique rare, c’est-à-dire causée par un champignon.
Bien qu’elle intéresse l’histoire de France et concerne donc tous les Français, cette recherche n’allait pas de soi. Elle n’aurait pu être menée sans l’autorisation notamment des deux chefs des familles royales de France, prétendants au trône : Jean d’Orléans, comte de Paris, et Louis-Alphonse de Bourbon, duc d’Anjou.




