Mort d’Alain Delon : « Si c’était une question d’argent, j’aurais déjà mon pognon », Alain Fabien attaque le dernier testament de son père en Suisse

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Quand il y a eu si peu d’amour… Après avoir entamé en septembre dernier une procédure en France pour demander l’annulation du dernier testament de son père, Alain Fabien, le fils cadet d’Alain Delon vient de saisir la justice suisse pour obtenir la suspension de l’exécution de celui-ci au motif de « l’indignité successorale » de sa sœur Anouchka.

Deux testaments ont été paraphés par l’acteur, disparu en août 2024 à 88 ans. Le premier, en 2005, repartit son patrimoine - 25 millions après impôts, a indiqué Alain Fabien - entre ses trois enfants : 50 % pour sa fille Anouchka, 25 % pour son fils aîné Antony et 25 % pour Alain Fabien, une répartition qui convient au dernier fils du « Samouraï », qui y voit l’expression réelle « de ses dernières volontés ».

Un père « vulnérable et en état de détresse »

Mais en 2022, par un nouvel acte testamentaire, Anouchka est désignée seule héritière du droit moral lié au nom Delon, puis, trois mois plus tard, reçoit 51 % des parts de la société qui exploite le patronyme de son père. Une situation que les deux garçons ont découverte à la mort de leur père et contre laquelle, chacun avec ses armes et son tempérament, ils se battent depuis. Pour l’honneur, semble dire Alain Fabien : « Si c’était une question d’argent, j’aurais déjà mon pognon », a-t-il lâché ce jeudi sur RTL.

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Le plus jeune de la fratrie, 31 ans, costume gris sombre, chemise gris clair, a raconté à la radio, selon lui, les circonstances de la signature du testament qu’il conteste, en raison de l’état de son père, « vulnérable et en état de faiblesse » depuis son AVC et une hémorragie cérébrale en 2019.

L’état de Delon père « s’est bien dégradé les trois dernières années ». Il assure qu’il l’apprendra post mortem mais à partir de 2019, son père « a raté tous les tests cognitifs, même un test basique comme celui de l’horloge », au point qu’avait été « préconisée une surveillance administrative et sociale ». Il a certes « des moments de lucidité » mais parfois « il divaguait complètement ». Triste signe de ses changements : Alain Delon, dont il s’était beaucoup rapproché, était « bizarrement gentil », « mielleux et gentil », une attitude qui ne correspondait pas à son caractère « très dur ».

« Ils l’ont amené chez un notaire »

Malgré cet état différent, ou peut-être en raison de celui-ci, « bon nombre d’actions ont été engagées par ma sœur que je trouve tendancieuses », reproche le petit frère, et notamment la signature du second testament.

Alain Fabien raconte avoir découvert après août 2024 qu’en novembre 2022, son père a été « hospitalisé en Suisse », où habite sa sœur et où est juridiquement basée la société ADID, Alain Delon International Distribution. « Ils l’ont sorti de cette clinique, la clinique du Genolier, amené chez un notaire, pour signer des documents très importants puis ramené à la clinique ». Un enchaînement « douteux » à ses yeux alors que son père « n’était pas en état de signer quoi que ce soit ».

« Certaines personnes mal intentionnées ont pu profiter d’un état de faiblesse de mon père à des fins pécuniaires », dénonce-t-il, citant essentiellement ses trois exécuteurs testamentaires, Christophe Ayela, l’avocat de Delon, Dorine Hayek, sa gestionnaire de fortune, et Pierre Philippe Rigaud, son notaire à Genève. Alain Fabien ne les a pas nommés sur RTL mais il dénonce « des gens véreux, mal intentionnés, qui se foutent de ma gueule » et qui sont, selon lui, « prêts à vendre Douchy », son domaine dans le Loiret où il a été enterré.

À ceux qui regrettent qu’Alain Fabien, en dévoilant le crépuscule des dernières années, salisse l’image de l’interprète de « Plein Soleil » ou de « Rocco et ses frères », le trentenaire et jeune papa répond simplement : « Mon père, il ne m’a pas attendu pour salir son propre nom, quand il allait critiquer les positions sexuelles des uns et des autres et quand il se frottait avec des gens de l’extrême droite ».

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