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DÉCRYPTAGE - Les évolutions sociologiques et le poids croissant des responsabilités apparaissent comme des éléments dissuasifs qui freinent les vocations, selon une étude de l’Association des maires de France.
Une urgence et une question de vitalité démocratique. À trois mois des élections municipales, l’Association des maires de France (AMF) s’est penchée sur une préoccupation qui gagne du terrain partout dans le pays. Alors que le nombre de démissions a été multiplié par deux dans les mairies - au rythme de 40 par mois actuellement -, et que beaucoup d’élus s’interrogent sur la gravité d’une crise des vocations, l’AMF a lancé une vaste campagne de mobilisation visant à inciter la jeunesse à s’engager.
L’initiative s’est appuyée sur des moyens permettant de toucher directement un segment de la population où la défiance progresse à l’égard du monde politique. Dans cette catégorie, qui est particulièrement sensible aux réseaux sociaux et aux messages des influenceurs, ils sont près de 70 % à se considérer « pas suffisamment » représentés par la classe politique, comme l’a révélé une enquête de l’Association nationale des conseils d’enfants et de jeunes (Anacej), récemment dévoilée dans le…
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