Le Québécois devient le dix-neuvième chef à diriger le Philharmonique de Vienne jeudi 1er janvier, après Herbert von Karajan ou Riccardo Muti. Au programme, des « tubes » mais aussi des œuvres moins connues de compositrices.
Passer la publicité Passer la publicitéIl relève la baguette. Yannick Nézet-Séguin va rejoindre la grande histoire de la valse viennoise en devenant le dix-neuvième chef à diriger l’Orchestre philharmonique de Vienne à l’occasion du Concert du nouvel an. Une forme d’adoubement. Les mélodies de Strauss père ou fils résonneront le jeudi 1er janvier 2026, à partir de 11 h 15.
Le Québécois a fait ses armes auprès de l’Orchestre Métropolitain de Montréal. Il a succédé, en 2004, à Valery Gergiev à la tête de la phalange de Rotterdam. Avant, quinze ans et une vingtaine d’enregistrements plus tard, d’être nommé directeur musical du Met Opera en 2018.
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Johann Strauss et Bradley Cooper
Joli tableau de chasse pour ce représentant de la « jeune génération » (il a 50 ans), pour citer le communiqué de l’Orchestre philharmonique de Vienne. L’ensemble choisit chaque année la baguette qui dirigera ce rendez-vous né en 1940. La phalange « entretient une collaboration artistique étroite et fructueuse avec Yannick Nézet-Séguin depuis 2010 (...) En le choisissant, nous souhaitons concrétiser notre ambition de collaborer davantage avec la jeune génération de chefs d’orchestre. »
L’infatigable Yannick Nézet-Séguin, qui conseillait en 2022 Bradley Cooper sur le tournage de Maestro, film consacré à Leonard Bernstein, rejoint une liste comprenant Lorin Maazel, Riccardo Muti ou Daniel Barenboïm. L’an passé, le Britannique Andris Nelsons dirigeait l’ensemble dans la salle dorée du Musikverein.
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Radio Classique note qu’en plus des « tubes » composés par la famille Strauss et de pièces viennoises moins connues, le programme de celui qui est aussi chef principal de l’Orchestre de Philadelphie comprend des œuvres de deux compositrices. L’Autrichienne Josefine Amann-Weinlich (1848-1887) et l’Américaine Florence Price (1887 - 1953) qu’apprécie Yannick Nézet-Séguin.
L’an dernier, Riccardo Muti a été le premier a initié cette révolution en dirigeant une pièce de Constanze Geiger (1836 - 1890), preuve que l’antique tradition viennoise cherche à doucement s’accorder avec son temps.

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