La superstar française de San Antonio a fait le point avant la finale de la NBA Cup contre New York, ce mardi, à Las Vegas.
Le «basket éthique » qu’il a évoqué dernièrement : «Dans le basket moderne, s’il n’y a pas les cinq joueurs impliqués dans le système, que le danger ne vient pas de partout… On voit souvent des équipes qui n’offrent pas beaucoup de variété, beaucoup d’isolations et des situations parfois forcées. Ce n’est pas notre cas, on ne joue pas beaucoup d’isolations par exemple, les cinq joueurs sur le terrain sont une menace constamment. Je trouve simplement que c’est un basket qu’on peut décrire parfois comme old-school, à la façon des Spurs. C’est un peu abstrait, mais c’est ma vision des choses. Tactiquement, c’est un basket plus correct selon moi.»
L’équilibre entre ses ambitions de MVP et un basket collectif : «Je ne trouve pas que ce soit très compliqué à faire, parce que, dans ma vision des choses, le meilleur joueur du monde fait gagner son équipe avant tout».
Ce ne serait pas une étape très importante, mais une étape importante quand même.
Victor WembanyamaLa signification qu’aurait ce trophée : «Ce ne serait pas une étape très importante, mais ce serait une étape importante quand même. C’est un match de haut niveau, et les deux équipes voudront gagner. Cela montrerait qu’on est capable de passer la prochaine étape pour des matchs encore plus importants en play-offs. C’est une explication compliquée, mais c’est simple en fait (rires). Comme compétiteurs, nous voulons gagner chaque match, et ce match apporte quelque chose de nouveau, donc nous voulons le gagner encore plus».
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Le trash-talk : «S’il faut avoir des filtres ? Non, je pense qu’il faut toujours avoir... (il se reprend) Je ne sais pas (sourire). C’est une question très philosophique (sourire). Le trash-talk, pour moi, peut être utilisé pour deux choses, soit pour interrompre son adversaire, soit pour se donner plus d’énergie à soi-même et à son équipe. Il y a des choses comme ça sur le parquet où tu ne veux pas avoir de filtre, parce que ça va avec le flow du match et vous n’essayez pas de vous arrêter. Si tu veux le faire, tant que ça ne fait pas mal à l’équipe, et que c’est correct dans le sens humain, tu ne veux pas t’arrêter. Tant que c’est naturel et pas forcé. La frontière de l’éthique et de la non-éthique dans le parquet est plus difficile à observer».
La sélection de tirs : «Ça commence par le fait de revoir chaque tir de chaque match. C’est juste une question de concentration. Dans ma position, étant grand, le jeu est beaucoup plus physique, les impacts sont beaucoup plus durs, et c’est toujours une lutte avec vous-même, et avec l’adversaire, de continuer à aller vers le cercle et de ne pas s’éloigner. C’est facile de s’éloigner à chaque contact, ça l’est moins de toujours se rapprocher du cercle pour obtenir les tirs les plus efficaces, c’est toujours une lutte mentale».
Quel type de célébration en cas de victoire : «Une grosse fête comme les Lakers en 2023 ou ne pas célébrer comme Milwaukee, en 2024 ? Je choisirais plutôt la célébration des Bucks, parce qu’on est au milieu de la saison, ça ne veut pas rien dire, mais ce n’est pas non plus si significatif que ça de gagner ce tournoi. Il faut rester humble, tout en sachant que, comme on ne célébrerait pas une série de play-offs, on ne va pas faire péter le champagne demain soir».
Titulaire ou non ? Il va y avoir un mélange de différentes opinions, mais au final, je suis prêt. On va en discuter.
Victor WembanyamaSur la décision de sortir du banc… ou non : «Il va y avoir un mélange de différentes opinions, mais au final, je suis prêt, et même si j’ai ma propre opinion, ce sera aussi basé ce que pense l’équipe. On va en discuter».
La rivalité face à OKC : «Je pense que nous ne sommes pas encore là, mais c’est un bon signe que les gens imaginent que c’est possible, parce que ce n’est pas comme si nous étions la deuxième équipe en ce moment. Je ne pense pas qu’ils aient une rivalité avec une autre équipe en ce moment, ils sont au-dessus de tout le monde. Mais dans le futur, si nous pouvons rester aussi bons, et que nous atteignons ce niveau, bien sûr, ce serait génial d’avoir une rivalité, parce que si vous êtes au top, et que vous avez une rivalité, cela signifie que vous êtes dans la meilleure position pour gagner le titre. Je suis très intéressé par ça».
Propos recueillis en conférence de presse

il y a 8 hour
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