Alors que la 70e édition de l'Eurovision, qui aura lieu en mai 2026 en Autriche, fait face à une controverse politique, Stéphane Bern, le commentateur du concours de la chanson pour France 2, a donné son avis sur l'appel au boycott de cette compétition par plusieurs pays.
C'est l'un des plus vieux programmes télévisé au monde. Créé en 1956, l'Eurovision est aussi le concours de la chanson le plus important jamais organisé. En mai prochain, la 70e édition de cet événement planétaire regardé par plus de 166 millions de téléspectateurs (2025), se tiendra à Vienne en Autriche. Cela fait suite à la victoire, l'an passé, de JJ - Johannes Pietsch de son vrai nom - avec sa chanson Wasted Love. Retransmise, comme chaque année, en direct sur France 2, cette édition 2026 est secouée par un appel au boycott. Selon l'Union européenne de radio-télévision, qui organise la compétition, 35 pays prendront part à la compétition, soit deux de moins que l'année dernière. Notons le retour de la Bulgarie, de la Roumanie et de la Moldavie permettant de compenser l'absence de certaines nations.
Ainsi, l'Espagne, I'Islande, l'Irlande, les Pays-Bas et la Slovénie ont annoncé qu'ils ne participeront pas à l'Eurovision en raison de la présence d'Israël. Commentateur emblématique du concours pour France 2, Stéphane Bern a été interrogé par Télé-Loisirs pour connaître son avis sur ce sujet. "Je suis un peu navré de voir ça…", a regretté l'animateur de 62 ans. "Si on veut que l'Eurovision reste l'Eurovision, ça doit être un concours de chant. On doit défendre les artistes et la culture. Et les artistes n'ont pas à faire de politique", a-t-il poursuivi.
"Il ne faut pas mélanger la culture et la politique" : Stéphane Bern donne son avis sur la polémique qui secoue l'Eurovision 2026
Le présentateur de Secrets d'histoire sur France 3 estime que la politique n'a rien à faire dans un concours de chant. "Je pense aux chanteurs de tous les pays, ils font leur métier d'artistes et ils ne mettent pas de bombes, ils ne s'attaquent à personne, ils ne font que chanter", a souligné Stéphane Bern. Et de rappeler : "Ça me navre d'autant plus que j'ai présenté l'Eurovision Junior avec Zoé Clauzure. On a eu la chance de voir Lou Deleuze, 11 ans, qui rêve d'un monde et qui l'a chanté, et qui a permis à la France de remporter la victoire. Je crois qu'il ne faut pas mélanger la culture et la politique", a conclu l'animateur.
Propos de Stéphane Bern recueillis par Corentin Marouby
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Mon point commun avec Sophie Ferjani, architecte d’intérieur et animatrice, ou encore avec Julian Bugier, le visage du 13h de France 2 ? Nous partageons la même terre d’origine : Blois. C’est dans ce fief parmi les fiefs que se sont écrit des pans entiers de l’Histoire et où ont défilé Louis XII, François Ier, Catherine de Médicis… Rien détonnant, finalement, à ce que je collabore quelques années plus tard avec Stéphane Bern, expert des têtes couronnées. Un destin tout tracé ? À la maison, ma famille a toujours vibré au rythme du tube cathodique. "Coucou, c’est nous !", "Qui est qui ?", "Union Libre", "Tout le monde en parle", la "Star Academy"… Toutes ces émissions cultes font partie de mon Panthéon de la télévision et ont façonné mon goût pour ce milieu. N’oublions pas "La Trilogie du samedi" sur M6 avec notamment la série "Buffy contre les vampires", que je regarde encore religieusement une fois pas an (Testez-moi, je suis incollable !). Après le Bac, Lyon m’a accueilli pour quatre années d’école de commerce, puis direction Paris afin de devenir journaliste. C’est à cette période, entre deux exercices de reportage, qu’un professeur m’a lancé (en plaisantant, j'espère) que j’avais "un physique de radio". Une blague qui m’a porté chance puisque j’y ai passé treize ans. NRJ, Europe 1, mais surtout RTL. C'est au sein de la station rouge que j'ai joué les couteaux suisses, passant des flashs et journaux de nuit aux enquêtes pour Julien Courbet dans "Ça peut vous arriver", jusqu’au poste de chroniqueur dans "On refait la télé", aux côtés d’Éric Dussart et Jade. Cette dernière aventure m’a ouvert les portes de la rédaction de Télé-Loisirs en 2022 où je suis désormais journaliste médias. Depuis, je rode dans les coulisses du PAF pour décrypter la mécanique de vos émissions préférées à l’instar de "C à Vous", "Un dimanche à la campagne", "Rendez-vous en terre inconnue" ou encore "Les Traîtres". Expert en télé-crochets, "The Voice" n'a plus de secrets pour moi. Seize ans après mes débuts, je jubile toujours autant à l'idée de découvrir les ficelles de cet univers avec lequel j’ai grandi. Parce qu’au fond, tout est parti de là. Quoi qu'on en dise, je suis et je resterai un enfant de la télé.
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