Toulouse-Glasgow : des Warriors en mode gladiateurs, Dupont en forme avant le cauchemar... Les tops et les flops

il y a 2 day 3

La joie écossaise contraste avec la frustration de Kinghorn et des Toulousains.

La joie écossaise contraste avec la frustration de Kinghorn et des Toulousains. AFP / ANDY BUCHANAN

Retrouvez ce qui a plu et déplu à la rédaction du Figaro après la défaite du Stade Toulousain sur la pelouse de Glasgow (28-21), ce samedi en Champions Cup.

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TOPS

Glasgow, une équipe qui a de la gueule

La semaine passée, les Toulousains n’avaient pas eu de pitié pour des Sharks sud-africains remaniés (56-19). Avant la rencontre d’ailleurs, Thomas Ramos pointait, à juste titre, des équipes ne jouant pas le jeu. Ce samedi soir pourtant, les champions de France sont tombés face à une redoutable équipe des Warriors. Glasgow a certes été fantomatique sur les 40 premières minutes mais a réussi une seconde période parfaite pour infliger un cinglant 28-0 et battre les joueurs de Mola. À noter que la rentrée du demi de mêlée international Horne a tout changé.

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Dupont retrouve des sensations

Le demi de mêlée fêtait sa première titularisation en club depuis janvier dernier. Auteur de deux entrées sur ses deux premiers matches de la saison, Dupont a cette fois-ci disputé 70 minutes. En début de partie, l’international était bien entendu au soutien après une percée de Flament et marquait le premier essai des siens. Quatre minutes plus tard, Dupont se montrait encore décisif et offrait l’essai à Gourgues. Châtié à quelques reprises et malgré un ballon arraché, le demi de mêlée a été brillant même si, à l’image de son équipe, il n’a rien pu faire face à la vague écossaise en seconde période. Gourgues, auteur d’un doublé, et Willis, constamment présent dans les rucks (mais aussi crédité de 25 plaquages), ont réalisé une bonne partie.

21-0...

Seule satisfaction de la soirée ou presque : la première période toulousaine. Auteur de trois essais - et presque quatre si le pied de Capuozzo n’avait pas touché la ligne de touche -, le Stade Toulousain regagnait les vestiaires avec confiance et sérénité. Dominants devant, en forme derrière... Les champions de France maîtrisaient les débats.

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FLOPS

... avant la chute !

Que s’est-il passé en seconde période ? Plus de ballons, c’est vrai. Un vent défavorable, c’est vrai aussi. Mais surtout des collisions perdues, des duels ratés, des fautes évitables et un véritable manque de caractère et de révolte. Le banc, mené par des cadres que sont Neti, Merkler, Meafou ou encore Roumat n’a rien apporté. Tout seul, le Stade Toulousain est complètement sorti de son match alors qu’il le maîtrisait. Un revers qui fait très mal à la tête.

Punis de ballon

C’est simple, les Toulousains n’ont eu que 26 % de possession en seconde période. Ils se sont surtout employés en défense, assénant 150 plaquages. Dans le même temps, les Écossais n’ont eu qu’à plaquer que... 16 fois. Signe d’une domination à sens unique des Warriors sur la seconde partie de la rencontre. Les trois-quarts toulousains n’ont d’ailleurs plus touché le cuir même si Ramos avait réussi à prendre un intervalle. Avant que sa passe ne finisse en touche...

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Kinghorn pas à son aise

Le régional de l’étape - qui n’a connu que le club d’Édimbourg avant de rejoindre Toulouse - n’aura pas vraiment brillé. Souvent servi sur son aile en première période, il n’aura pas réussi à faire de différences. En seconde période, il se trompe en voulant ramasser le ballon plutôt que de pousser au pied sur un bon jeu au pied dans la profondeur de Ramos. En fin de partie, il manque totalement une montée défensive qui ouvre une porte au centre Tuipulotu. Difficile de lui jeter la pierre tant il a bien dépanné à tous les postes. Mais son retour en Écosse ne lui a pas porté chance.

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