Derrière l’interdiction des réseaux sociaux aux mineurs, le casse-tête technique et la bataille politique

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D’après l’Arcom, le gendarme du numérique, près de 40 % des enfants sont chaque mois exposés à des contenus inappropriés.

D’après l’Arcom, le gendarme du numérique, près de 40 % des enfants sont chaque mois exposés à des contenus inappropriés. NICOLAS GUYONNET / Hans Lucas via AFP

DÉCRYPTAGE - Une loi pourrait être votée avant la fin du mandat d’Emmanuel Macron. Mais le flou demeure sur le processus législatif et sa mise en œuvre reste un vrai défi.

« On ne peut pas déléguer la santé mentale  et affective de nos enfants et adolescents à des gens qui ont simplement décidé d’en faire le moyen de faire des revenus (…). Pour moi, la réponse, c’est que pour les moins de 15 ou 16 ans, il faut interdire les réseaux sociaux . C’est le seul moyen de les protéger. » En déplacement à Marseille, le président de la République a enfoncé le clou ce mardi lors de sa rencontre avec des lecteurs de La Provence, la cinquième étape de son tour de France consacré à la « démocratie à l’épreuve des réseaux sociaux  ».

C’est devenu l’une des marottes d’Emmanuel Macron. Politiquement très affaibli depuis la dissolution de 2024, il voit dans l’interdiction des réseaux sociaux aux adolescents un sujet sur lequel imprimer sa marque. Chaque mois, près de 40 % des enfants accèdent à des contenus inappropriés en ligne, selon l’Arcom, le gendarme du numérique.

Ce projet consensuel, qui faisait partie des recommandations de la « commission écran » présentées…

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Le Figaro

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