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Le comédien indien Gopalakrishnan Padmanabhan, connu sous le nom d’artiste Dileep, a été acquitté des accusations d’agression sexuelle d’une partenaire de plateau très en vue.
Cette star de « Mollywood », l’industrie du cinéma en langue malayalam de l’État indien du Kerala (sud), avait été arrêtée en 2017. Incarcéré pendant trois mois, Gopalakrishnan Padmanabhan avait été ensuite placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès.
La plaignante, dont l’anonymat est protégé par la loi indienne, a encore la possibilité de faire appel.
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Cet acquittement du comédien âgé de 58 ans « n’est pas une surprise » et montre que la dénonciation des violences sexuelles dans le cinéma indien « n’est pas un combat facile », a déclaré Bina Paul, co-fondatrice du Collectif des Femmes du Cinéma (WCC).
Ce jugement « va avoir des conséquences » car les femmes vont hésiter à porter plainte, estime-t-elle.
De nombreux cas de violences sexuelles
À l’écart des superproductions colorées et musicales en hindou des géants de « Bollywood » à Mumbai (ouest), les studios du Kerala ont bâti leur réputation avec des films moins folkloriques, traitant de sujets moins consensuels, en langue malayalam.
« Mollywood » produit désormais jusqu’à 200 films par an, très appréciés des 37 millions d’Indiens qui parlent cette langue et, de plus en plus, du reste du pays le plus peuplé de la planète.
Cependant, les conclusions d’un rapport officiel sont venues ternir en 2024 l’image de l’industrie locale du 7e art. En plus de nombreux cas de violences sexuelles, elles décrivent le système imposé par les puissants du secteur, prêts à « menacer de mort » les victimes et leurs familles tentées de les dénoncer.
