La présidente de la Commission européenne a annoncé aux dirigeants des 27 pays de l’UE réunis à Bruxelles que l’accord commercial ne serait pas signé comme prévu samedi et qu’il faudrait attendre le mois prochain, ont déclaré deux diplomates européens au site « Politico ».
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Mercosur : Ursula von der Leyen annonce aux Vingt-Sept le report de la signature de l’accord au mois de janvier
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé aux dirigeants des 27 pays de l’Union européenne réunis à Bruxelles que l’accord commercial avec le Mercosur ne serait pas signé comme prévu samedi et qu’il faudrait attendre le mois prochain, ont déclaré deux diplomates européens au site Politico.
Ursula von der Leyen espérait parapher ce traité de libre-échange samedi, lors du sommet du Mercosur dans la ville brésilienne de Foz do Iguaçu. Mais elle avait besoin au préalable de l’aval d’une majorité qualifiée d’Etats membres à Bruxelles, ce qu’elle n’a pas obtenu, en raison en particulier de l’opposition de la France et de l’Italie.
Sébastien Lecornu reçoit les syndicats agricoles, vendredi
Vendredi matin, le premier ministre recevra à partir de 8 h 30 des représentants des Jeunes Agriculteurs (JA), puis à partir de 9 h 45 des représentants de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), suivis à 11 heures par des représentants de la Coordination Rurale et à 12 h 15 de représentants de la Confédération paysanne.
Dermatose nodulaire, Mercosur, PAC : la ministre de l’agriculture, Annie Genevard, s’explique dans « La Dépêche »
Face à la colère des agriculteurs en Occitanie, la ministre de l’agriculture, Annie Genevard annonce, jeudi, dans un entretien au quotidien La Dépêche, l’accélération de la vaccination contre la dermatose nodulaire bovine.
Quelque 900 000 doses ont été acheminées, dont 400 000 apportées des Pays-Bas par l’armée, pour vacciner 750 000 bovins « dans un délai extrêmement court », a indiqué la ministre, évoquant une situation sanitaire « exceptionnelle ». « La vaccination sera accélérée, que ce soit dans la zone réglementée, ou dans le cordon sanitaire que nous avons tracé pour tenir compte des spécificités locales », explique-t-elle. Elle ajoute que les opérations ont débuté le week-end dernier, avec pour objectif notamment de vacciner les 1 000 fermes de l’Ariège d’ici au 31 décembre.
Un vaccin utilisé par une clinique vétérinaire de Haute-Garonne pour les bovins de son secteur, afin de lutter contre la dermatose nodulaire contagieuse, le 15 décembre 2025. Annie Genevard a assuré que la France ne connaissait « à ce jour aucun foyer actif », évoquant quatre cas confirmés récemment dans plusieurs départements du Sud-Ouest.
Pour répondre aux inquiétudes liées aux abattages de troupeaux, une cellule de dialogue scientifique réunissant les organisations agricoles régionales et les organismes vétérinaires a été installée afin d’examiner d’éventuelles autres options.
Au-delà de l’urgence sanitaire, la ministre rappelle que la contestation agricole porte également sur plusieurs dossiers européens. Annie Genevard détaille : « L’accord [Mercosur] tel quel est un mauvais accord. Le président de la République l’a encore rappelé, ce jeudi à Bruxelles : le compte n’y est pas. Sans clauses de sauvegarde solides, sans contrôles renforcés, sans mesures miroirs, ce n’est pas possible. La France dira non. » Concernant la PAC, « nous voulons un budget non diminué, c’est-à-dire 65 milliards d’euros garantis, et un caractère communautaire préservé ». Elle joute que « la taxe sur les engrais, quant à elle, doit être neutralisée et, si possible, reportées. Elle ne peut pas s’appliquer au 1er janvier 2026 ». Enfin, elle appelle à « une forme de trêve » avant Noël, invoquant un « devoir de solidarité » : « Beaucoup de travailleurs modestes, y compris des agriculteurs, qui parfois travaillent au cours de la saison d’hiver dans les stations de ski, ont besoin de travailler en cette période. »
Sur l’A64, le curé propose de célébrer la messe de Noël sur le barrage
A Carbonne, sur la bretelle d’autoroute de l’A64, les Ultras sont partis pour y rester. Au lendemain d’une soirée spéciale organisée sur place par BFM-TV, la mobilisation se poursuit et une quarantaine de personnes se relaient autour des barnums ou des sapins de Noël. Pour Bertrand Loup, vice-président de la chambre d’agriculture de Haute-Garonne, et du mouvement né ici même à l’hiver 2024 : « On reste là tant qu’on n’a pas de réponses à nos demandes sur la dermatose, mais aussi le prix des engrais, l’accès à des réserves d’eau, tout ce qui concerne l’ensemble de la profession. » Alors que vendredi devraient être reçus à Matignon l’ensemble des leaders syndicaux agricoles, Jérome Bayle, leader du mouvement des Ultras de l’A64, n’a pas été convié.
Des agriculteurs participant au blocage de l’accès à l’autoroute A64, à Carbonne (Haute-Garonne), le 14 décembre 2025. La veille, le curé de Cazères, un village voisin, a proposé de venir célébrer la messe de Noël si le blocage d’environ 100 tracteurs se poursuit. Il faudra attendre l’aval de l’évêché pour organiser une telle « opération ».
Cet après-midi, sous le pont désormais célèbre de l’autoroute, des voisins et des curieux viennent soutenir le mouvement. « C’est bien ce que vous faites, superboulot, continuez et dans le calme. Et bloquez les départs en vacances. En France, ceux qui prennent des vacances sont des privilégiés », lance un retraité venu boire un café.
Dans les Pyrénées justement, les stations de ski commencent à s’inquiéter d’un éventuel blocage des routes ce week-end. « A aujourd’hui [jeudi], nous n’avons pas eu d’annulation. La clientèle, comme nous, attend un dénouement heureux », déclare à La Dépêche du Midi Laurent Garcia, directeur de la station de Peyragudes et président de la section Pyrénées de Domaines skiables de France.
Des manifestants décorent un sapin de Noël lors de blocage de l’autoroute A64 entre Bayonne et Pau, à Briscous (Pyrénées-Atlantiques), le 14 décembre 2025. Philippe Gagnebet (Toulouse, correspondant)
Le calme est revenu à Bruxelles
Des grenades lacrymogènes et des pommes de terre écrasées jonchent le sol de la place du Luxembourg, près du Parlement européen, à Bruxelles, le 18 décembre 2025. En début de soirée, le calme semble revenu dans la capitale belge, après que des heurts se sont produits entre des agriculteurs et les forces de l’ordre. Plusieurs manifestants – sans que l’on sache le nombre exact – ont été interpellés. Le média belge Le Soir précise que « la majorité des tunnels bruxellois » ont été rouverts ce jeudi soir.
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La carte des blocages jeudi après-midi en France
Lula va soumettre au Mercosur une demande de Giorgia Meloni de reporter la signature de l’accord avec l’UE
Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a déclaré jeudi qu’il se ferait le messager, lors du sommet du Mercosur, samedi, d’une demande de la première ministre italienne, Giorgia Meloni, de repousser la signature de l’accord de libre-échange avec l’Union européenne.
Le bloc sud-américain (Brésil, Uruguay, Paraguay, Argentine) se réunira dans la ville brésilienne de Foz do Iguaçu avec l’espoir de signer le traité, objet de fortes réticences notamment de la part de la France et de l’Italie.
Mme Meloni « m’a dit que si nous pouvions avoir de la patience une semaine, dix jours, un mois, l’Italie soutiendra l’accord », a déclaré Lula en relatant un entretien téléphonique jeudi avec la dirigeante italienne, dont il transmettra la demande au Mercosur pour que celui-ci « décide quoi faire ».
Crise agricole : les images des incidents qui ont éclaté à Bruxelles devant le Parlement européen
Selon la presse belge, « des pierres et des feux d’artifice ont été lancés sur le bâtiment Station Europe et vers l’esplanade Solidarnosc ». Les agriculteurs européens espèrent une dizaine de milliers de manifestants dans la capitale belge pour s’opposer à l’accord de libre-échange entre l’UE et des pays du Mercosur.
Quelques blessés et des interpellations à Bruxelles
Des policiers belges emmènent un homme blessé lors des heurts aux abords du Parlement européen, à Bruxelles, le 18 décembre 2025. Des vidéos et des photos d’agence confirment que quelques manifestants ont été blessés lors d’échauffourées avec la police à la fin de la manifestation à Bruxelles. Des heurts se sont aussi produits dans les rues proches du Parlement européen et quelques manifestants ont été arrêtés.
Une banderole appelant au « Frexit », brandie par un groupe de paysans français a suscité un début de polémique. Des syndicalistes, français également, les ont invités à la retirer. « Pas de politique ici ! », criaient-ils.
L’agence Belga précise que « la police a chargé au moins trois fois autour de la place du Luxembourg afin de disperser le noyau dur des manifestants ».
Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant)
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De nouveaux mouvements prévus vendredi
Selon Ici Pays d’Auvergne, la Coordination rurale appelle à la mobilisation, vendredi, dans l’Allier, dans le secteur de Moulins, pour protester notamment contre la gestion de l’épidémie de dermatose nodulaire. La circulation s’annonce perturbée. Le rendez-vous est donné à 9 heures au rond-point de l’aire du Bourbonnais, sur la nationale 7, précise l’antenne locale.
De son côté, Ic Touraine annonce une nouvelle mobilisation de la Coordination rurale 37 et des Jeunes Agriculteurs en Indre-et-Loire, notamment du côté de Noyant-de-Touraine et Château-Renault.
La manifestation de Bruxelles était organisée par le lobby agricole Copa-Cogeca. Ses membres français sont la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), la Confédération nationale de la mutualité, de la coopération et du crédit agricoles (CNMCCA) et l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA).
Copa-Cogeca attendait jusqu’à 10 000 personnes à Bruxelles, dont un contingent de 4 000 Français, mais aussi des représentants des 27 pays membres de l’UE, avaient annoncé mardi à la presse des dirigeants de l’alliance syndicale majoritaire FNSEA-Jeunes Agriculteurs (JA).
Evacuation de la place du Luxembourg, à Bruxelles
Selon le live de la RTBF, la place du Luxembourg, à Bruxelles, est en train de se vider, il ne reste plus que quelques tracteurs tout autour et les agriculteurs reprennent la route. Le site ajoute que quelque 400 tracteurs sont en train de quitter Bruxelles en vue de bloquer le ring à la hauteur de Hal, en direction du Hainaut
Des policiers évacuent la place du Luxembourg, près du Parlement européen, lors d’une manifestation d’agriculteurs à Bruxelles, le 18 décembre 2025.
Sur la place du Luxembourg, à Bruxelles, le 18 décembre 2025. Selon un pointage diffusé par la police bruxelloise, 7 300 personnes ont pris part à la manifestation autorisée qui a défilé dans la capitale belge, accompagnée d’une cinquantaine de tracteurs, principalement dans le calme. En outre, 950 tracteurs, selon la même source, s’étaient massés dans le quartier européen, engorgeant plusieurs rues.
Dès la matinée, la police a usé de canons à eau pour disperser certains manifestants, et des feux de pneus ou de poubelles avaient émaillé la manifestation, rejetant des panaches d’une fumée âcre et noire. Des personnes masquées ont brisé en outre plusieurs vitres d’un bâtiment du Parlement, a constaté un journaliste de l’Agence France-Presse.
Les incidents sur la place du Luxembourg, à Bruxelles
Peu après 15 heures, la police belge a finalement chargé les manifestants sur la place du Luxembourg. Elle a utilisé des camions à eau et des grenades lacrymogènes. Le feu s’étendait sur la place, des vitres du Parlement européen avaient été brisées et les forces de l’ordre étaient visées par des jets de pommes de terre.
Certains participants, parfois très jeunes, se battaient entre eux ou tentaient d’intimider des journalistes.
Avant cela, quelques bagarres avaient opposé des manifestants arborant les couleurs du parti d’extrême droite allemand AfD à un groupe qui tentait d’arracher leurs drapeaux.
Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant)
Tensions à Bruxelles, aux abords du Parlement européen
Pendant une manifestation d’agriculteurs devant le sommet de l’UE, à Bruxelles, le 18 décembre 2025. Dans un message posté sur X, mardi, la police de Bruxelles avait prévu « de nombreux embarras ». Jeudi, dans un message publié en début d’après-midi, elle annonce que le « comptage des tracteurs dans le quartier européen est de 950 tracteurs ». Selon La Libre Belgique : « Des pierres et des feux d’artifice ont été lancés à maintes reprises sur le bâtiment Station Europe et vers l’esplanade Solidarnosc, où se trouve la police. L’équivalent de deux bennes de pneus a été incendié, créant un imposant nuage de fumée noire visible d’un peu partout à Bruxelles. »
Des manifestants s’emparent de pommes de terre près du Parlement européen, lors d’une manifestation d’agriculteurs à Bruxelles, le 18 décembre 2025.
Des manifestants lancent des pommes de terre en direction du Parlement européen lors d’une manifestation d’agriculteurs, à Bruxelles, le 18 décembre 2025.
Pendant une manifestation d’agriculteurs, à Bruxelles, le 18 décembre 2025. Sébastien Lecornu a rencontré deux éleveurs dont le troupeau a été euthanasié
Le premier ministre s’est rendu en Ariège, jeudi matin, annonce La Dépêche. A la sous-préfecture de Pamiers, il s’est entretenu avec les deux frères éleveurs dont le troupeau de plus de 200 vaches a été euthanasié la semaine dernière dans le village des Bordes-sur-Arize après la découverte de cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Sébastien Lecornu était accompagné du préfet Hervé Brabant, ainsi que de Laurent Panifous, ministre des relations avec le Parlement, ancien député du département. Le contenu de leurs échanges n’a pas filtré, rapporte le quotidien.
La carte des blocages en début d’après-midi, jeudi
Action commune de la Coordination rurale et de la FDSEA aux portes de Toulouse
Depuis midi, une soixantaine de militants des deux syndicats mènent une opération escargot au niveau du péage de Roques-sur-Garonne, au sud-est de Toulouse. Quelques tracteurs et bennes sont stationnés sous un pont, sur la route nationale en direction de Muret. Pour Luc Mesbah, secrétaire général de la FDSEA 31 : « On veut marquer le coup et on stoppera nos actions ce soir. » Mais cet éleveur et céréalier ajoute : « Dans la nuit, nos camarades ont été délogés par les gendarmes d’un barrage sur l’A61 vers Carcassone, c’est inacceptable. »
Des agriculteurs stationnent au niveau de Roques-sur-Garonne, près de Toulouse, avant de prendre la direction du périphérique toulousain, le 18 décembre 2025. Rapidement arrivé sur place, un important dispositif de la gendarmerie s’est déployé autour du rond-point, où les discussions avec les manifestants sont paisibles.
Dans la matinée, à Toulouse, la préfecture a communiqué au sujet de l’arrivée de 400 000 doses de vaccins destinés à couvrir la zone vaccinale en Occitanie.
Par ailleurs, la première réunion de la cellule de dialogue scientifique entre experts scientifiques et représentants professionnels agricoles d’Occitanie a eu lieu mercredi à la préfecture de Haute-Garonne. Elle doit instaurer un dialogue et examiner les propositions des syndicats sur un nouveau protocole à mettre en œuvre pour lutter contre la DNC.
Des agriculteurs à Roques-sur-Garonne, près de Toulouse, le 18 décembre 2025. Philippe Gagnebet (Toulouse, correspondant)
Le point sur la situation, jeudi 18 décembre à 14 heures
- Au moins 10 000 manifestants, venus de plusieurs pays, sont attendus à Bruxelles, en Belgique, pour protester contre le traité de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur, selon la Copa-Cogeca, principal lobby agricole européen. En fin de matinée, la police dénombrait déjà « plusieurs milliers » de protestataires avant que le gros du cortège ne s’élance vers le quartier européen. De premiers incidents ont été déplorés avant le départ de la manifestation.
- Cette mobilisation a lieu alors que les chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-Sept se réunissent en sommet. La question du Mercosur divise les Etats européens. Si l’Espagne et l’Allemagne y sont notamment favorables, Paris et Rome réclament un report.
- A son arrivée à Bruxelles, Emmanuel Macron a réaffirmé que la France « ne signerait pas » en l’état ce traité. « Le compte n’y est pas », a-t-il martelé alors que dans l’Hexagone, la fronde des agriculteurs contre la stratégie nationale de lutte contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) ne faiblit pas.
- Plusieurs axes autoroutiers restent perturbés jeudi. Si le blocage sur l’autoroute A61 est en train de se terminer, selon une porte-parole de Vinci autoroutes, des coupures dans les deux sens étaient toujours observées sur l’A64 (Bayonne-Toulouse) et l’A20 (Toulouse-Paris, à la hauteur de Cahors). Une autre a été signalée sur l’A89, dans les deux sens sur l’axe Bordeaux-Lyon au niveau de Périgueux, tandis que dans l’est de l’Occitanie, des perturbations étaient également en cours sur la bretelle A645 en direction de l’Espagne.
- Les principaux syndicats agricoles seront reçus, vendredi à Matignon, par le premier ministre, Sébastien Lecornu, qui a supervisé les dernières annonces sur la gestion de l’épizootie de dermatose bovine.
- Le ministre des transports, Philippe Tabarot, a appelé, sur Europe 1 et CNews, les agriculteurs à ne pas entraver la circulation pendant les fêtes de Noël alors que des actions sont envisagées ces prochains jours.
« Si nous n’obtenons pas gain de cause, la colère des agriculteurs deviendra difficile à canaliser », prévient Eric Thirouin, dans la manifestation bruxelloise
A Bruxelles, Eric Thirouin, président de l’Association générale des producteurs de blé et autres céréales en France, met en garde : « La France a perdu 20 % de ses hectares de blé en dix ans et le phénomène va s’accélérer si le budget de la PAC [politique agricole commune] est réduit. Devrons-nous, demain, acheter aussi nos céréales ? Oublions l’image des céréaliers pleins aux as. Notre secteur est dans le rouge pour la troisième année de suite et, hier, le commissaire européen Stéphane Séjourné nous présente comme un acquis une hausse de 25 % des taxes – au lieu de 35 % – sur les engrais, un poste qui représente 21 % de nos charges… C’est de l’inconscience. Si nous n’obtenons pas gain de cause, la colère des agriculteurs deviendra difficile à canaliser. »
Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant)
Le groupe RMC/BFM-TV annonce son intention de porter plainte après l’agression d’une équipe de BFM-TV en Occitanie
Dans un communiqué de presse publié jeudi, le groupe RMC/BFM-TV a dénoncé l’agression dont ont été victimes deux journalistes de BFM-TV, mercredi, en Occitanie lors d’un reportage auprès d’agriculteurs mobilisés contre la stratégie nationale de lutte contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).
« A 22 h 45, une équipe de BFM-TV a été agressée à la fin d’une mission de duplex réalisée en Occitanie sur un point de blocage sur l’A61, écrit le groupe. (…) Nos deux journalistes ont été prises à partie violemment verbalement et menacées physiquement par un tracteur qui volontairement a tenté de les percuter, à deux reprises. » Les deux reporters vont porter plainte ainsi que le groupe, ajoute le communiqué.
La direction de BFM-TV a déploré « un acte intolérable » et « des violences inadmissibles », peut-on encore lire, et regretté un événement qui « survient malheureusement parmi une série de comportements à l’antenne ou hors antenne qui entravent le travail et la sécurité de ses journalistes ».
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