Grands brûlés: s’inspirer de la relation mère-fœtus pour éviter le rejet de greffe de peau

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Préparation d’un échantillon de peau dans une biobanque de tissus et de cellules appartenant à l’EFS (Établissement français du sang).

Préparation d’un échantillon de peau dans une biobanque de tissus et de cellules appartenant à l’EFS (Établissement français du sang). AMELIE-BENOIST / BSIP via AFP

Pour diminuer l’attente et le coût nécessaires à la fabrication d’une peau « sur mesure », un laboratoire propose de développer des tissus directement disponibles, et sans risque de rejet grâce à une technique inédite.

Pour soigner les brûlures graves et étendues, le traitement de référence consiste à fabriquer « sur mesure » une nouvelle peau au patient, à partir de cellules très particulières prélevées sur une zone préservée de son épiderme : les cellules souches. Lorsqu’elles sont mises en culture, ces dernières prolifèrent rapidement pour fabriquer en quelques semaines une peau nouvelle, spécifique au patient, que l’on applique comme un pansement sur une plaie. Mais cette solution présente de lourds inconvénients : le temps incompressible nécessaire à la fabrication retarde la greffe, donc la cicatrisation, ce qui augmente les risques de complications. « Cette technique concerne un nombre limité d’individus, précise Nicolas Fortunel, responsable du laboratoire de Génomique et Radiobiologie de la Kératinopoïèse (LGRK) au CEA. C’est un processus extrêmement lourd et très coûteux, de l’ordre de plusieurs centaines de milliers d’euros. Ce n’est pas une technique de routine compatible avec…

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Le Figaro

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