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Aidés par une partie de la droite, la gauche et le centre ont permis à Sébastien Lecornu de faire adopter son projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

Aidés par une partie de la droite, la gauche et le centre ont permis à Sébastien Lecornu de faire adopter son projet de loi de financement de la Sécurité sociale. MAGALI COHEN / Hans Lucas via AFP

CONTRE-POINT - Faut-il se satisfaire de l’adoption du budget de la Sécurité sociale ? Et fermer les yeux sur le coût de la «stabilité», érigée en dogme absolu ?

Sébastien Lecornu peut souffler : il a fait passer son budget de la Sécurité sociale. Olivier Faure peut jubiler : il a imposé ce qu’il voulait. Si l’on était dans un exercice de style, on ne pourrait qu’applaudir au succès des deux hommes. Le premier ministre a réussi là où ses deux prédécesseurs, Michel Barnier et François Bayrou, avaient échoué.

En jouant le jeu d’un accord privilégié avec le PS - lui qui était suspecté d’être prêt à parler au RN - et en prenant le risque de se priver de l’arme du 49.3, l’élu de l’Eure a démenti tous les pronostics qui lui accordaient que de très faibles chances d’aboutir. D’un point de vue tactique, on ne peut dire que : chapeau l’artiste. Le premier secrétaire du Parti socialiste a aussi de quoi se réjouir. Il a remis au centre du jeu un parti humilié et marginalisé à la dernière présidentielle et il a sorti des griffes des Insoumis un groupe de députés qui n’a sauvé son existence qu’à son alliance législative avec LFI. Le PS a retrouvé…

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Le Figaro

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Guillaume Tabard : «Budget de la Sécurité sociale, victoire tactique, défaite stratégique»

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