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ENTRETIEN - Opposé à tout rapprochement entre la droite marseillaise et le RN en vue des municipales de mars, le président Renaissance de Provence-Alpes-Côte d’Azur exige la même « clarification » à gauche avec les Insoumis.
En vue des élections municipales de mars à Marseille, Renaud Muselier, président (Renaissance) de Provence-Alpes-Côte d’Azur, exclut tout rapprochement entre sa candidate, Martine Vassal, et l’«extrême droite». Il attend la même « clarification » à gauche entre le maire sortant, Benoît Payan, et le candidat Insoumis Sébastien Delogu.
LE FIGARO. - Un mois après l’assassinat du frère du militant Amine Kessaci, Emmanuel Macron est attendu mardi à Marseille. Doit-il décréter un « état d’urgence narco », comme le proposent certains à droite et au RN ?
RENAUD MUSELIER. - Je me méfie beaucoup des formules magiques inapplicables. L’état d’urgence, ça veut dire quoi dans une cité ? On mettrait l’armée ? Il y a une absolue nécessité d’efficacité sur toute la chaîne : usagers, vendeurs au pied des immeubles, trafiquants, livreurs à l’international… J’attends du président qu’il apaise le débat, qu’il ne réagisse pas toujours sous la pression d’un drame. Il faut aussi montrer…
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