
CONTRE-POINT - La réélection de l’ancien premier ministre à la tête de la mairie du Havre semble être la condition indispensable pour entretenir son ambition de succéder à Emmanuel Macron.
Les municipales, première étape de la prochaine présidentielle ? C’est vrai pour un prétendant à l’Élysée : Édouard Philippe. Alors qu’un tassement dans les sondages libère le doute sur sa candidature, l’ancien premier ministre a tenu à mettre les pendules à l’heure. Et sur sa détermination, et sur son refus de se soumettre à quelque primaire que ce soit.
Candidat « quoi qu’il arrive » et « jusqu’au bout », a-t-il martelé au début de la semaine sur LCI. Quoi qu’il arrive, à une condition près : qu’il soit réélu maire du Havre en mars. « Si j’échoue à convaincre les Havrais, je ne serai pas dans une bonne position pour convaincre les Français », a-t-il convenu.
Simple précaution oratoire ? Pas seulement. C’est déjà pour Philippe un moyen de rappeler qu’il est le seul maire parmi les candidats déclarés ou putatifs à la présidentielle, à l’exception peut-être de François Bayrou à Pau. Ni Jordan Bardella ni Gabriel Attal, ni Jean-Luc Mélenchon ni Bruno Retailleau,

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