
CONTRE-POINT - L’objectif du gouvernement est d’avoir un budget qui convienne au Parti Socialiste. Lequel l’a bien compris en réclamant à nouveau des impôts en plus et des économies en moins.
À l’approche de l’échéance ultime de son adoption, le budget ressemble de plus en plus à un labyrinthe, chaque pas espéré vers la sortie débouchant sur une nouvelle impasse. Alors que l’Assemblée nationale avait rejeté le PLF, son adoption lundi soir par le Sénat était une avancée ouvrant la voie à une commission mixte paritaire (CMP) ce vendredi.
Mais surprise : la copie se traduit par un déficit de 5,3 % du PIB, bien au-delà des 4,7 initialement prévus par le gouvernement et même des 5 % consentis par Sébastien Lecornu comme seuil maximal. La droite sénatoriale aurait-elle donc été moins soucieuse de l’équilibre des finances publiques que la gauche à l’Assemblée nationale ? C’est ce que l’on prétend à Matignon ou à Bercy, où l’on va jusqu’à qualifier les socialistes de « plus responsables ». Au plus grand agacement des LR et des centristes du Palais du Luxembourg qui assument d’avoir « nettoyé » le budget de près de 8 milliards d’impôts votés par la gauche, souvent…

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