Par Jeanne Durieux, envoyée spéciale en Ariège
Le 12 décembre 2025 à 19h05

REPORTAGE - Plus de 200 vaches ont dû être abattues ce vendredi après la découverte d’un cas de dermatose dans ce troupeau. Face à cette décision qu’ils estiment « profondément injuste », les éleveurs sont appelés à des actions dans toute la France ce week-end.
Placée sur les hauteurs des collines ariégeoises, la ferme Mouriscou, aux Bordes-sur-Arize, un village de l’Ariège, fait dorer ses toits de tôle et ses prairies au soleil de décembre. Mais, ce matin, ni les meuglements des 207 vaches qui composent normalement son cheptel ni les tintements métalliques des râteliers ne viennent rompre ce silence inhabituel. La vue de la bâtisse est bouchée par un cordon de gendarmerie. De quoi faire pester Didier, la cinquantaine, dont le C15 peine à s’engager sur le chemin pour entrer dans la ferme.
« Ces éleveurs, je les connais depuis petits. Ce qu’ils vivent, c’est au-delà de l’imaginable », lance le Bordésien en enjambant les troncs d’arbre qui entravent la route. L’agriculteur est venu soutenir la famille Vergé, exploitante de la ferme Mouriscou dont les blondes d’Aquitaine ont été tuées ce vendredi. La cause : un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), épidémie bovine fulgurante et nouveau fléau des éleveurs, toute découverte entraînant…

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