Miss France 2026 : Saint Louis, Hugues Capet, Chabal et Manaudou… L’arbre généalogique très surprenant de Hinaupoko Devèze

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Hinaupoko Devèze était-elle destinée à être couronnée Miss France 2026 ? La jeune femme de 23 ans a en tout cas du sang royal qui coule dans les veines, relève La revue française de Généalogie. En se basant sur des arbres généalogiques déjà réalisés, elle a remonté les origines de la reine de beauté jusqu’à Jean, marquis de Pont-à-Mousson et fils illégitime du roi René d’Anjou, ce qui relie la Tahitienne à la lignée des rois de France, dont Saint Louis.

« Par son père, Miss France est descendante de plusieurs familles de la Noblesse Ardéchoise et Provençale, et elle serait bien descendante de Saint Louis et d’Hugues Capet par Jean d’Anjou », nous confirme Adrien Gil, généalogiste successoral.

Celle qui représentait Tahiti au concours de Miss France samedi soir, est métropolitaine par son père, Olivier, et comme 500 foyers en France, elle porte le nom Devèze. Un patronyme qui trouve ses racines dans le Cantal, l’Aude et le Gard.

C’est d’ailleurs dans ce département qu’elle a grandi et qu’on retrouve la trace de Barthélémy Devèze, né vers 1560, et Jean Devèze, né vers 1410 et apparenté à la noblesse locale.

Une cousine de Chabal et Manaudou

Quelques recherches supplémentaires révèlent d’autres anecdotes sur l’histoire familiale de Hinaupoko Devèze. « Son arrière-grand-père, René Jean Louis Devèze, né à Valence dans la Drôme, a été blessé à l’avant-bras gauche, par éclats d’obus le 29 avril 1918 pendant la Première Guerre mondiale, à Mont Rouge, en Belgique, raconte par exemple Adrien Gil, citant un registre militaire. Il a, par la suite, été amputé du bras avant gauche. »

L’homme, décoré de la médaille militaire et de la croix de guerre, « était employé de commerce, puis comptable lors de son mariage avec une Ardéchoise, Juliette Prachazal, à Valence, dans la Drôme », poursuit le généalogiste. C’est de ce côté-là qu’elle serait cousine avec le rugbyman Sébastien Chabal, selon La revue française de Généalogie qui note aussi un cousinage avec Laure et Florent Manaudou par la famille Fourchades.

Des origines marquisiennes côté maternelle

Du côté de sa mère, Léa, toutes les pistes généalogiques mènent aux îles Marquises, et notamment aux îles Ua Pou et Nuku Hiva.

« La mère de Miss France est descendante d’un Américain, Henry James Nichols, installé dans les îles Marquises dans les années 1860-1870, détaille Adrien Gil. Il a notamment été appréhendé par une embarcation qui avait pour but d’enrôler et de capturer des personnes dans les îles du Pacifique afin de ramener de la main-d’œuvre au Pérou. »

L’homme, dont le témoignage a été publié en 1863 dans le Messager de Tahiti, « a refusé de participer à ces pratiques et prit la fuite pour échapper à leur projet de recrutement déguisé ». Il a quitté l’embarcation pour retourner sur son île et retrouver sa femme et ses enfants.

D’autres destins sont plus tragiques, comme celui de Célestin Mirabel, un serrurier ardéchois condamné aux travaux forcés en Nouvelle-Calédonie en 1877 est décédé en 1900. Une sorte de premier lien avec le Pacifique du côté paternel qui perdure depuis.

Après avoir grandi en métropole, Hinaupoko, Céline de son deuxième prénom, Devèze est repartie vivre à Tahiti à sa majorité, sur les traces de sa famille maternelle. En 2026, la reine de beauté est de retour en métropole, où elle est logée pendant son année de règne dans un appartement du XVIIe arrondissement de Paris, tout près de l’Arc de Triomphe.

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