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REPORTAGE - Le chef de l’État s’est rendu, mardi, dans la Cité phocéenne, un mois après l’assassinat du frère du militant Amine Kessaci, sur la tombe duquel il s’est recueilli.
« Sur les points de deal, il y a de plus en plus de filles… » Ces policiers déployés dans les quartiers nord de Marseille rendent compte à Emmanuel Macron des mutations rapides du narcotrafic. Des réseaux plus puissants, plus mobiles, qui fonctionnent comme des franchises et « ubérisent » leur recours à la main-d’œuvre, alors que les trafiquants à l’ancienne sont concurrencés par des réseaux de dimension internationale qui déploient leurs tentacules un peu partout. « On a de plus en plus de personnes qui viennent de toute la France, des mineurs recrutés sur les réseaux sociaux, attirés par le fantasme de l’argent liquide », relate un gradé des forces de l’ordre.
Face à ces évolutions et à la violence débridée qu’elles génèrent, Emmanuel Macron a tenté mardi, lors de son déplacement, d’affirmer « l’engagement très fort de l’État ». Il flotte d’ailleurs une odeur de peinture fraîche dans le stand de tir du nouveau commissariat des 13e et 14e arrondissements de la ville, qui fusionnent…

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